Balade urbaine à Vitry, capitale du Street Art
Aujourd’hui, nous allons nous balader dans les rues de Vitry.
Depuis une dizaine d’années la ville est devenue une vitrine pour les artistes de street art venus du monde entier, où les œuvres se découvrent au détour de chaque rue.
Malgré un temps maussade, nous sommes 17 à la sortie de la gare de Vitry sur Seine accueillis par la grande fresque « robotique ».
La municipalité mène une politique très active en matière d’art moderne. En plus de la tolérance pour le street art et de la présence du musée d’art contemporain MAC VAL, Vitry-sur-Seine compte 140 œuvres accessibles à tous dans les rues et espaces publics.
L’objectif de la ville est d’ouvrir l’art au plus grand nombre en le rendant accessible sur tout son territoire et encourager ainsi la curiosité et la découverte des œuvres contemporaines.
Christian Guémy, alias C215, est le pionnier du street art dans cette ville. Il a contribué à son développement lorsqu’il y a installé son premier atelier de travail en 2009. Ses œuvres fragiles et éphémères habillent les rues de la ville : des portraits colorés reconnaissables au premier coup d’œil, qui ont été exportés au cœur des villes du monde entier, de Los Angeles à Moscou en passant par Rome.
Rencontre de la première fresque « jungle » dans la rue Gabriel Péri .
Puis au carrefour des rues Paul Vaillant Couturier et Gabriel Péri (on se croirait à Levallois), nous découvrons la première œuvre de C215 (le petit cube en bas à gauche est sa signature) et une image originale des relations homme-femme.
Puis nous croisons Arthur Rimbaud et une succession de fresques sur des murs de briques.
Nous arrivons sur la place Jean Martin dont tous les murs sont peints.
Au carrefour des rues P.V.C. et Henri Barbusse, un grand oiseau couvre tout un mur.
Après la place du marché et sa fresque Barberousse (photo en entête de l’article), nous passons derrière l’église St Germain puis dans le jardin d’une résidence pour atteindre la rue Germain Defresne et admirer une belle fresque d’une jeune fille au regard courroucé.
Un peu plus loin, rue Audigeois, une succession de graffs attire notre attention.
Nous contournons plusieurs immeubles et avant d’arriver à la grande avenue Robespierre et son tramway, nous nous arrêtons devant un caméléon et une femme avec un coq.
Nous faisons notre halte pique-nique à l’abri d’un auvent dans le parc du Coteau embelli par ses grands cèdres.
Nous reprenons notre balade en contournant l’immense hôtel de ville de Vitry puis en retraversant la ligne de tramway, nous rencontrons Beaudelaire.
Encore beaucoup de graffs dans une cour d’immeubles :
Rue Antoine-Marie Colin, une fresque de Andrew Wallas nous interpelle.
Santa Muerte est une figure de culte d’un mouvement religieux mexicain. La plupart des églises condamnent sa vénération en la considérant comme diabolique.
Au pied d’un immeuble rue Saint-Germain, une jeune fille et son enfant nous émeuvent avec leur regard triste.
Dans l’avenue de l’Abbé Roger Derry, une femme se passant les mains dans les cheveux captive l’attention.
Dans cette avenue riche en fresques, nous sommes obligés de déplacer les poubelles pour prendre des photos.
Une galerie couverte nous accueille. Les enfants d’une école sont en train de suivre un cours de dessin en recopiant les œuvres face à eux.
Des brosses à dents et des poivrons, quel est le rapport ?
Après un graff en hommage à José Marti (révolutionnaire cubain du XIX ème siècle)
nous nous engageons dans le passage Joliot-Curie abondant en fresques.
Ensuite nous faisons un petit tour dans le parc Frédéric Joliot-Curie avant de nous diriger vers le centre aquatique de Vitry pour voir les derniers graffs de notre balade.
On s’interroge devant un visage déstructuré.
Que manque-t-il ? Mais oui, la photo de groupe ! Un banc pour géant servira de décor !
Un tuyau d’arrosage gigantesque amuse beaucoup Nicole !
Après nos 8 km de déambulation dans les rues de Vitry, nous rejoignons la gare des Ardoines, bien cachée au fond d’un parking.
Merci à tous les participant(e)s qui se sont prêtés au jeu pour découvrir une partie des fresques de cette ville.
Jean-Claude
Tout a été dit, mais je ne peux m’empêcher d’ajouter mon grain de sel.
L’idée est belle, dans la mouvance de la réhabilitation de l’art de rue. Bravo Jean-Claude pour cette belle initiative, découverte grâce au commentaire. Et à bientôt sur d’autres chemins
Merci Jean Claude pour cette rando citadine exceptionnelle qui allie exercice et culture.
Je n’ai pu m’empêcher de partager tout ce qu’on a pu voir à une connaissance. En retour, il m’est demandé de refaire cette ballade …. ton circuit est-il disponible sur un site spécial . Merci encore. Nicole
Merci pour ce compte-rendu riche en couleurs qui me permet de découvrir ces oeuvres, alors que je n’ai pas pu faire la rando!
Bravo Jean-Claude pour l’audace de la proposition et l’originalité du lieu…et vive l’art sous toutes ses formes!
Dominique
Il y a des jours où la motivation n’est pas forcément au rendez-vous avant de partir pour un lieu à l’environnement pas très encourageant et de surcroît sous un ciel gris et une petite bruine qui ne laissent augurer rien de bleu du côté du ciel !
Et pourtant, on ne pouvait rêver meilleure introduction à ce voyage du jour, que cet automate mains posées sur les hanches et aux belles moustaches à la Dali, qui nous incite à poursuivre la découverte de ce paysage nous offrant sans cesse de nouvelles perspectives à chaque coin ou détour de rue …et surtout à ouvrir l’œil tout au long de ce chemin !
Un grand merci à Jean-Claude pour nous avoir fait profiter de ce véritable musée à ciel ouvert, qui sans lui je n’aurai sans doute jamais eu l’idée d’aller découvrir !
Pour ma part , je garderai un joli souvenir de cette journée plutôt culturelle et grâce aussi à toutes ces magnifiques photos de fresques pour la plupart d’une beauté exceptionnelle !
Encore un grand merci et à la prochaine …
Bernadette
Merci Jean-Claude pour cette belle randonnée originale.
ça été une belle journée découverte.
A bientôt
Josiane