Auvers – Sur les traces de Van Gogh
Après un assez long trajet avec un changement à Pontoise, nous arrivons à 27 à Auvers-sur- Oise sous le soleil pour cheminer sur les derniers pas de Vincent Van Gogh.
Le souterrain de la gare est entièrement peint de fresques évoquant l’Auvers du 19ème siècle et les peintures de Van Gogh.
En quittant la gare nous nous dirigeons vers le parc …..Van Gogh, bien entendu. Une statue du peintre y trône, sculptée par Zadkine.
Après une pause dans le parc, nous passons devant l’auberge Ravoux où Vincent Van Gogh passa ses derniers jours et où il mourut le 29 juillet 1890 à la suite d’une tentative de suicide d’un coup de revolver dans la poitrine.
Nous empruntons ensuite la petite rue de la Sansonne qui passe derrière l’auberge. Une envolée d’escaliers rappelle un des tableaux de l’artiste.
Cette rue et ses maisons sont bien fleuries.
Nous parvenons au pied des marches montant vers l’église d’Auvers dont Van Gogh a peint un tableau devenu célèbre.
La photo de groupe devant ce monument s’impose.
Pour rejoindre le cimetière où reposent Vincent et son frère Théo, nous passons par un chemin souvent emprunté par l’artiste qui a peint de nombreux tableaux de champs de blé aux alentours d’Auvers.
La tombe est toute simple, recouverte de lierre. Les deux frères reposent côte à côte.
Négociant en art, Théo ressentit une admiration inaltérable envers son frère pendant toute sa vie. C’est Théo qui gardait le contact avec son frère en lui écrivant régulièrement et en l’aidant matériellement, faisant croire au début que c’est leur père qui envoyait cet argent. Théo était l’une des rares personnes à comprendre le tréfonds de l’âme de son frère et à suivre aussi l’évolution de sa maladie psychique.
Atteint de syphilis, il devient fou et meurt dans une maison de santé d’Utrecht, le 25 janvier 1891,,six mois après la mort de Vincent. Théo a alors 33 ans et est de quatre ans son cadet. D’abord enterré au cimetière d’Utrecht, c’est en 1914 que son épouse Johanna fera transférer la dépouille de son mari, réunissant les deux frères l’un à côté de l’autre au cimetière d’Auvers-sur-Oise.
Après cette halte, nous repartons à travers champs, sous un soleil de plus en plus chaud et sur des sentiers évoquant le passé agricole de la région comme le « Chemin des Vallées au Veau ».
Nous profitons des passages en sous-bois pour faire des haltes et se désaltérer.
Passé midi et demi, la même question revient souvent : c’est encore loin l’arrêt piquenique ?
Après une petite descente un peu raide,
la pause tant attendue a lieu au bord de l’Oise, à l’ombre, un véritable espace de fraicheur.
Après le repas, certains (es) en profiteraient bien pour piquer un petit somme. La reprise est difficile, mais le chemin est plat jusqu’à la gare d’arrivée, le long du chemin de halage au bord de l’Oise.
En passant près de la gare de Chaponval, 8 personnes nous quittent.
Nous traversons le fleuve sur le pont d’Auvers.
Quelques kayakistes s’essayent à pagayer et s’arrosent copieusement pour se rafraichir.
Nous pénétrons dans le parc de Mériel, et suivons maintenant le chemin de halage sur l’autre rive pendant 1,5 km.
Nous arrivons à la gare de Mériel 7 minutes avant notre train. Cette ville est marquée par le souvenir de Jean Gabin qui y passa une partie de son enfance. Un musée, actuellement en rénovation, lui est consacré.
Merci à toutes et tous pour votre participation très conviviale et votre bonne humeur habituelle et aux photographes Rose et Gisèle.
A bientôt sur d’autres chemins à la rentrée de septembre.
Jean-Claude
Sur les pas de Van Gogh ! Merci Jean-Claude pour cette belle et agréable randonnée pédestre.
Un bel été à tous.