Retour sur la rando du 19 juin 2024

La forêt de Carnelle et ses mégalithes

En dépit de quelques facteurs pas trop positifs (départ depuis la gare du Nord, prévisions météo médiocres, forte probabilité de boue sur les chemins) nous sommes 19 participants (et Joy).

Après trois quarts d’heure de train nous arrivons à la gare de Viarmes, petite ville du Val d’Oise de 5300 habitants, située à 30km au nord de Paris.

Pendant les six premiers kilomètres nous longeons la partie nord du massif forestier.
Tout d’abord nous traversons Viarmes, en évitant le centre ville. Mais les chemins sont semés d’embuches que les randonneurs franchissent en utilisant différentes techniques, ventrale ou dorsale.

Avant de quitter la ville nous devons affronter un premier dénivelé. Sous l’œil de Joy, les randonneurs arrivent au sommet en groupes dispersés. Une petite pause est nécessaire.

Nous traversons maintenant Asnières-sur-Oise. Nous n’allons pas admirer l’église Saint-Rémi qui est recouverte par des échafaudages.

Mais nous faisons un petit détour pour apprécier le château de la Reine Blanche.
Il a été érigé au 10ème siècle. Il doit son nom au fait que Saint Louis et sa mère, Blanche de Castille, y séjournaient lors de la construction de l’abbaye de Royaumont.
Il a été sérieusement remanié lors de travaux en 1882.

Nous continuons notre route jusqu’à Noisy-sur-Oise.
Nous croisons quelques chevaux dans des enclos.

Puis nous faisons une brève pause devant l’église Saint-Germain-d’Auxerre.

Encore quelques centaines de mètres, et nous arrivons au pied de la forêt domaniale de Carnelle.

C’est un vaste massif de 975 hectares, composé majoritairement de chênes et de hêtres.


C’est à partir d’une tour presque à cheval sur la forêt, à Saint-Martin-du-Tertre, que le système du sémaphore de Claude Chappe a été testé en 1793 (seulement 12 minutes pour envoyer un message jusqu’à Ménilmontant).

Ce système révolutionnera la transmission d’information jusqu’à l’apparition du télégraphe.


Pour pénétrer dans la forêt il faut gravir une cote longue d’un kilomètre et demi. La pente est de 15% à son début, mais ensuite le pourcentage fluctue, pour se stabiliser à 10% vers la fin.

Au sommet se trouve le carrefour de Carnelle, parfaitement aménagé (2 tables de pique-nique et des troncs d’arbre) pour notre déjeuner.

Nous sommes à la moitié du parcours de la randonnée.
Nous prenons des chemins descendants pour atteindre, au milieu du massif, le lac bleu et le petit étang.

Nous profitons de la jolie vue sur le petit étang pour prendre notre photo de groupe.

Nous continuons alors notre descente vers le sud de la forêt.

Et nous atteignons le site de la Roche Turquaise.


C’est le plus important monument préhistorique d’Île de France.
Étrangement, sans qu’on sache pourquoi, il fit l’objet d’un attentat à la dynamite en décembre 1985. Depuis lors il a été restauré.

Il nous reste à peine trois kilomètres pour arriver jusqu’à la gare de Presles-Courcelles et prendre un train peu avant 16 heures.

Le chemin est globalement en dénivelé négatif, mais curieusement les randonneurs ont surtout noté les quelques petites montées.

Merci à Rose et autres randonneurs pour les photos.
Merci à Pierre pour son pain d’épice, et à ceux et celles ayant apporté friandises et apéritif.

Et merci à tous les participants pour leur entrain et leur bonne humeur.

À bientôt pour une autre randonnée la saison prochaine.

François

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