Tour du Rocher d’Avon (Denecourt nº10)
Les prévisions météo favorables et la valeur modeste de l’IBP pour ce parcours ont surement joué un rôle décisif quant à la participation. Nous sommes 33 participants, ainsi que Joy à la gare de Thomery.


La particularité de cette gare est que nous pénétrons directement, sans transition aucune, dans la forêt de Fontainebleau. Nous prenons alors la route des Fraillons, jusqu’au carrefour du même nom, et là nous poursuivons par la route du rocher d’Avon.



Nous continuons ainsi jusqu’au quatrième kilomètre, sur des chemins agréables et plats. Mais arrivés au carrefour de Mayenne, nous prenons le premier chemin à gauche, et nous dirigeons vers le sentier Denecourt nº10. Nous allons maintenant traverser une zone de rochers longue d’environ quatre kilomètres.

Ce sentier a été créé par l’ex-sergent napoléonien Claude François Denecourt en 1849. Il en créera une dizaine d’autres un peu partout dans la forêt. Aujourd’hui ces sentiers, ainsi que quelques plus récents, sont entretenus par l’Association des Amis de la forêt de Fontainebleau.
Claude-François Denecourt est considéré comme le père des sentiers balisés pédestres. Son rôle fut fondateur et visionnaire dans l’histoire de la randonnée moderne, bien avant la création des GR.
Nous pouvons commencer à virevolter au milieu des rochers.


Certains rochers (environ 25 pour ce parcours) sont repérés par une lettre ou une étoile peinte en bleu.
Ce sont les rochers remarquables identifiés par Denecourt.
Ainsi sur les photos ci-après, celui avec la lettre R s’appelle l’Antre de Vulcain, et celui avec l’étoile se nomme la Grotte de Hégésippe Moreau.


Il y a de nombreuses petites montées (et descentes). Et il faut faire attention à sa tête.


Sur un rocher nous pouvons voir un large médaillon incrusté, avec le nom Obermann en-dessous.
Ceci fait référence au roman Obermann d’Étienne Pivert de Sénancour. Ce roman a été mal reçu lors de sa parution, mais quelques années plus tard il est redécouvert par les romantiques (notamment Georges Sand et Sainte Beuve). Dans son texte Senancourt magnifie la forêt de Fontainebleau.

Le temps passe, et c’est maintenant le moment de déjeuner, dans les rochers bien entendu.
Il reste encore la moitié des chemins rocheux à traverser. Nous continuons inlassablement de monter et de contourner des rochers.



En décembre 1879, il a fait -25 degrés pendant plusieurs semaines. La forêt a fortement souffert.

Heureusement notre photographe est vigilant, il n’oublie pas de faire la photo de groupe.

Nous arrivons à l’extrémité est du sentier Denecourt, et nous pouvons admirer le point de vue.

Pour quitter ce sentier il ne reste que quelques rochers.


Et nous retournons vers la gare par des chemins sans difficulté.


Merci à ceux et celles ayant apporté douceurs et friandises.
Merci à Jean-Claude pour les photos, et à Thomas très efficient en tant que serre-file.
Merci à Hervé et Gaby pour leur aide au milieu des sentiers fléchés en bleu.
Nous espérons que Chantal qui faisait une randonnée d’essai nous rejoindra.
Et nous souhaitons bon rétablissement à qui vous savez.
À bientôt pour de nouvelles aventures.
François
Merci pour cette belle rando rochers ,fougères ,bruyères ,points de vue tout ce que .l.on aime à Fontainebleau. Merci aussi au serre fil de ne pas nous avoir trop houspilles et de nous avoir permis de ramasser des châtaignes. a bientôt sur d autres chemins.