Versailles côté nature
À la gare de Saint-Cyr-l’École, avec Mabel qui était arrivée avant nous, nous sommes 15 participants (8 hommes et 7 femmes ; ceci fait deux randonnées de suite avec une majorité masculine), et la chienne Joy.
Le ciel est bien gris, et le restera toute la journée ; cependant nous ne recevrons que quelques fines gouttes de pluie peu avant d’atteindre la gare du retour.
Nous quittons la gare par son unique sortie (située du mauvais côté pour nous), et nous entamons le parcours par une côte que nous gravissons d’un bon pas.
Après seulement 500 mètres parcourus nous pénétrons dans la forêt domaniale de Versailles. Nous cheminons le long d’un sentier, mais le bruit de la Nationale 12 est omniprésent.
Nous nous enfonçons dans la forêt, et faisons une petite halte réparatrice à l’entrée de la route de la Fontaine Blanche (qui borde le ru du Bois Robert, alors que Robert était absent de cette rando).
Nous suivons le ru jusqu’à ce qu’il se jette dans la Bièvre au niveau de l’étang du Moulin au Renard.
La Bièvre était une rivière de 35km, prenant sa source à Guyancourt, et se jetant dans la Seine après avoir traversé les 13ème et 5ème arrondissements. Mais dans les années 1900, elle a été peu à peu réaménagée ; elle est couverte dans la capitale et elle se jette maintenant dans le collecteur des égouts de Paris.
Nous continuons de suivre la route de la Fontaine Blanche, avec sur notre droite l’étang du Moulin au Renard jusqu’à son extrémité. À ce niveau la Bièvre et l’étang ne font qu’un.
Une petite centaine de mètres et nous passons le long d’un autre étang (celui du Val d’Or). Nous le contournons par la rive opposée en suivant la route de la Source de la Bièvre. Nous faisons une petite pause pour nous désaltérer.
La route est un peu en hauteur, et la végétation ne nous laisse pas voir l’étang si ce n’est dans les derniers mètres.
Nous passons alors dans un petit tunnel, et nous dirigeons pendant presque deux kilomètres vers notre troisième et dernier étang de la Bièvre (celui de la Geneste), pour cette journée.
Cet étang a été creusé en 1948 pour protéger la ville de Buc des inondations.
Nous le longeons par la route Forestière de la Porte de la Minière.
Au bout de cet étang, à point nommé, nous trouvons l’endroit idéal pour notre déjeuner.
Restaurés nous reprenons notre route. Avant de descendre l’escalier pour suivre la Bièvre nous jetons un coup d’œil au système d’écluse régulant le cours de la rivière.
Nous suivons alors un sentier le long du cours de la Bièvre. Il est joliment aménagé et fleuri.
Il y a aussi de nombreux chevaux.
Nous atteignons les arcades de l’aqueduc de Buc. Il a été construit à la fin du dix-septième siècle pour alimenter (en partie) le château de Versailles.
On pourrait faire un Acqueduc de massonnerie, qui ne seroit sujet à aucun entretien, sans besoin de fer, cuivre ny plomb, plus solide et à durer autant que le monde, dont la magnificence marqueroît à la postérité, autant qu’aucun autre esdifice la grandeur du Règne du Roy. (1682 Thomas Gobert, ingénieur). Ce texte a été inscrit sur la plaque commémorative du tricentenaire de l’inauguration de l’aqueduc.
Nous traversons un espace dédié à l’élevage des chevaux et à l’équitation. L’odeur du fumier nous rappelle que nous sommes à la campagne.
Nous devons maintenant nous diriger vers l’endroit où nous quitterons la forêt. Pour ceci il va falloir gravir un bon dénivelé.
Nous n’oublions pas de faire la photo de groupe.
Avant de quitter la forêt, nous allons à un point de vue mentionné sur la carte et nous tentons de voir le château de Versailles. Mais la végétation qui a bien poussé ne nous aide pas. On ne peut voir le toit du château que depuis le pied d’un arbre (et pas autre part). Les randonneurs, disciplinés, font la queue pour prendre la photo.
Nous quittons la forêt par un long escalier, puis nous traversons Versailles pour rejoindre la gare de Versailles Rive Droite.
Merci à Jean-Claude qui a fourni le parcours de cette randonnée.
Merci aux photographes : Annie, Brigitte, et les autres.
Et merci à tous les participants pour leur entrain et leur bonne humeur.
À bientôt pour une autre randonnée.
François