L’Arboretum de Paris et l’île Sainte Catherine
Remarque préliminaire : Pour des raisons techniques indépendantes de notre volonté, les merveilleuses photos prises par notre photographe ont disparu dans le trou noir de la technologie. Heureusement quelques rares clichés ont pu être sauvés.
En quittant la gare de Joinville-le-Pont nous sommes 14 personnes pour entamer cette randonnée dont deux nouvelles, Claudine et Agnès que nous sommes heureux d’accueillir.
Nous bénéficions d’une température douce, avec un ciel souvent très nuageux. Mais nous serons épargnés par la pluie si ce n’est 2 ou 3 goutes après le déjeuner.
Après quelques dizaines de mètres en direction de Saint Maurice en quittant la gare, nous pénétrons dans l’Arboretum de Paris (jouxtant le bois de Vincennes) par l’entrée dite de l’ Avenir de l’École de Joinville.
Une fois un rapide coup d’œil jeté aux frênes, tilleuls, et quelques conifères, nous arrivons à l’entrée dite de la route de la Pyramide.
Au lieu de suivre comme prévu le parcours, nous faisons un petit détour vers le centre de ce parc nous permettant d’admirer un séquoia géant (100 mètres de haut) et des arbres Ginkgo.
Nous reprenons alors notre route en côtoyant chênes, saules, et ormes.
Cet arboretum couvre 12 hectares (légèrement moins que celui de la Vallée aux Loups, à Chatenay-Malabry, qui en couvre 13). Il possède 1200 arbres de 800 espèces différentes. La plupart de ces arbres sont rares ou remarquables.
Après avoir cheminé dans la moitié de l’arboretum nous le quittons par la sortie dite de la route du Fort de Gravelle (proche de l’école de police), puis nous poursuivons en longeant l’hippodrome de Vincennes, et entrons dans le bois du même nom.
Nous passons alors le long du lac de Gravelle qui est abondamment fourni en nénuphars.
Après une petite pause photographique nous avançons en passant par le carrefour de Patte d’Oie, puis nous évitons les grandes allées et préférons utiliser les chemins forestiers.
Au vu de quelques obstacles l’animateur prend tous les risques pour les tester.
Finalement, nous atteignons le pied de la Butte aux Canons, et nous grimpons ce dénivelé (le seul de la journée) pour profiter du belvédère.
Nous faisons une petite pause nous permettant d’admirer le paysage.
Maintenant il nous faut redescendre, nous passons au pied de l’allée Royale, et suivons alors un ruisseau qui a pris sa source dans le lac de Saint Mandé.
L’animateur avait promis des tables pour le déjeuner, mais il ne les trouva pas. Les membres du groupe ont du s’asseoir pour certains sur un tronc et d’autres par terre pour le repas.
Une fois sustentés nous redémarrons et prenons l’allée Royale par son autre extrémité. Chemin faisant nous croiserons les tables qui avaient été promises (trop tard). Nous nous dirigeons directement vers le lac de Gravelle, traversons à nouveau l’arboretum (mais par le coté que nous n’avions pas encore exploré) et faisons une pause à l’intersection de la route de la Pyramide et l’avenue des Canadiens.
Cinq participants nous quittent alors pour rentrer en RER par la gare de Joinville (nous étions au dixième kilomètre de notre périple).
Après un court passage urbain, nous rejoignons la Marne au niveau du pont de Maisons-Alfort, puis nous la traversons par la passerelle du Halage.
Il nous faudra encore parcourir quelques centaines de mètres pour atteindre un escalier (descendant) nous menant sur un sentier, hors du temps, bordant un étroit bras de la Marne (le bras du Chapitre) et longeant l’île de la Gruyère (aucun rapport avec le fromage).
Juste avant de traverser un petit pont, nous rapprochant de l’île Sainte Catherine, un canard de Barbarie est là pour nous accueillir.
En cet endroit, quatre îles se succèdent : l’île de Brise-Pain, l’île de la Gruyère, l’île des Ravageurs, et l’île Sainte Catherine, séparées les unes des autres par d’étroits canaux.
Ces 4 îles appartenaient aux religieuses de l’ordre de Sainte Catherine qui les utilisaient pour leurs activités en vue de soigner les malades ou pour éduquer fillettes et orphelins.
L’île de Sainte Catherine s’étend sur 740 mètres de long et 130 mètres de large. C’est un musée d’architecture à ciel ouvert avec des styles très variés (meulières, chalet en bois, maisons au toit de chaume ou de zinc, pavillons originaux ou biscornus).
Ayant parcouru toute la longueur de la rue des Peupliers, le groupe quitte l’île Sainte Catherine par la passerelle de la Pie et traverse la Marne.
Avec le fleuve sur notre gauche nous suivons le quai de la Pie et ceux lui succédant. En passant nous pouvons admirer des ouvrages sur la Marne.
Enfin, après 17 km nous arrivons à la gare RER de Créteil-Saint Maur.
Merci à tous pour votre participation.
Et un autre merci à Leïla et Henry pour les photos.
J’espère vous revoir tous bientôt pour une autre randonnée.
François