La Roseraie de L’Haÿ-les-Roses
Ce jeudi nous nous retrouvons à 18 randonneurs en sortant de la nouvelle gare de métro de la ligne 14 à L’Haÿ-les-Roses.
Nous commençons notre balade en traversant cette ville pour arriver rapidement au parc départemental du Petit Leroy.
Nous faisons un premier arrêt puis passons près d’une petite chapelle édifiée dans ce parc et dédiée à la mémoire des missionnaires spiritains qui sont partis de Chevilly-Larue pour évangéliser des pauvres et opprimés en Afrique et en Amérique. Nous longeons ensuite Rungis et poursuivons notre chemin en empruntant la promenade de la Vanne. Nous découvrons dans le square du Centenaire un imposant monument : le pigeonnier de L’Haÿ-les-Roses.
Mais le but de cette journée est la visite de la Roseraie. Nous rejoignons donc le parc départemental de la Roseraie et arrivons à 11h30 devant l’entrée. Malheureusement ou heureusement, ce dernier était fermé pour cause de travaux et n’ouvrait qu’à 13 heures.
Cela nous a permis de faire un grand tour dans un grand espace de verdure et de découvrir l’endroit où se déroule le concours de rosiers, déjà prometteur avant la visite de la Roseraie elle-même.
Nous nous sommes ensuite arrêtés dans l’aire de pique-nique où, confortablement installés, nous étions les seuls à prendre notre repas sur les nombreuses tables disponibles. Nous avons terminé notre repas par d’abondantes friandises offertes par les randonneurs et randonneuses.
Nous approchons des 13 heures et il est temps de découvrir cette Roseraie qui est magnifique.
La Roseraie du Val-de-Marne
Le jardin de roses initié par Jules Gravereaux à la fin du XIXe siècle compte aujourd’hui plus de 11 000 rosiers et près de 2 900 espèces et variétés de roses. Doyenne des roseraies, elle réunit l’une des plus importantes collections de roses anciennes au monde.
Jardin d’agrément, de plaisir et de beauté, la Roseraie du Val-de-Marne est devenue un jardin public mondialement connu. On y découvre une collection de plus de 2 900 variétés de roses, mises en valeur dans un jardin à la française de 1,5 hectare.
Ce jardin, homologué « Conservatoire des Collections Végétales Spécialisées » et inscrit à l’inventaire des monuments historiques, a également été labellisé, depuis 2011, « Jardin remarquable ». Ces milliers de roses y sont réunis en 13 collections uniques en fonction de leurs origines, de leur histoire et de leurs variétés.
Edouard André, Jules Gravereaux et son fils Henri sont les créateurs d’un jardin d’exception : le premier jardin entièrement dédié aux roses. Tous trois ont ainsi inventé un nouveau style de jardin : « la Roseraie ». Ils démontrent qu’un jardin de collection peut aussi être un jardin d’agrément et que le rosier dans sa diversité permet à lui seul de créer un jardin selon les principes du jardin à la française. De nombreuses variétés de rosiers, des supports différents, des éléments d’architecture, des sculptures ainsi que la reprise du vocabulaire du jardin permettent cette réinterprétation. Sa singularité a d’ailleurs été reconnue, la Roseraie du Val-de-Marne ayant été inscrite sur l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en août 2005.
Jules Gravereaux a fait fortune aux côtés de la famille Boucicaut, lors de la création du magasin le Bon Marché. Jeune retraité passionné de photographie, il séjourne dans l’obscurité du laboratoire de sa propriété de l’Haÿ. Madame Gravereaux l’incite à profiter du grand air.
En 1894, M. Gravereaux commence donc sa collection, ses hybridations et études de la reine des fleurs. En 1899, possédant 1600 espèces et variétés de roses, il fait appel à Edouard André, architecte-paysagiste de renom, pour s’occuper de la mise en scène de ce qui deviendra la première roseraie au monde.
Il devient collectionneur aguerri puis scientifique de notoriété internationale. En 1910, il a réalisé son rêve en réunissant toutes les formes du genre Rosa connues à cette époque, soit 8 000 types. Il demande alors à son fils Henri de dessiner les plans de la Roseraie. Elle s’étend aujourd’hui sur 1,5 hectare.
Source https://roseraie.valdemarne.fr/
Il y a 13 collections différentes dans ce beau jardin et chacun s’est baladé à sa guise pendant une petite heure.
Certaines en profitent pour demander des conseils à l’un des nombreux jardiniers présents.
Puis, nous quittons ce bel endroit pour rejoindre par des allées vertes et des passages entre les immeubles une coulée verte qui nous amène à la croisée des eaux : la Bièvre et l’Aqueduc du Loing et du Lunain datant de la fin du 19ème siècle.
Après ce joli passage le long de la Bièvre, nous arrivons devant la mairie de Cachan, un imposant bâtiment tout en briques.
Cette mairie a été inaugurée en 1935 et le bâtiment est inspiré de la mairie d’Hilversum aux Pays-Bas.
Ce bâtiment s’impose par ses formes cubiques et angulaires mais aussi par la taille de son beffroi recouvert de briques jaunes de Champigny.
Nous terminons notre balade en passant par le parc Raspail et prenons le RER à Arcueil Cachan.
Un grand merci à notre photographe Gisèle et, pour terminer, une photo résumée de la Roseraie faite par Nicole.
La Roseraie fut une belle découverte pour tout le monde.
A bientôt pour de nouvelles balades !
Tineke