Le massif de l’Hautil
de Chanteloup-les-Vignes à Cergy le Haut
La canicule est annoncée pour aujourd’hui, mais cela n’a pas découragé 17 randonneurs pour cette découverte du massif de l’Hautil.
Son sommet est un plateau d’environ 6 km de long sur 1 km de large. Il est un des points culminants de l’Île-de-France avec 184 mètres.
Nous démarrons depuis la gare en montant régulièrement les rues de Chanteloup-les-Vignes.
Et ça monte toujours ! Depuis la Grande Sente des Marais, nous avons une belle vue sur la vallée de la Seine.
Nous passons devant l’église St Roch de Chanteloup, puis continuons en direction de l’orée de la forêt.
Après une belle montée, nous faisons une pause. Il commence à faire chaud et l’ombre des bois est la bienvenue.
Nous traversons maintenant la forêt de l’Hautil en évitant la partie dangereuse en raison d’un risque élevé d’éboulement. En effet, à cause de nombreuses carrières souterraines de gypse, des effondrements se forment régulièrement. De grandes parties de la forêt de l’Hautil sont ainsi interdites au public.
L’exploitation du gypse a commencé à la fin du XVIIIe siècle pour faire du plâtre et devient très importante à partir du XIXe siècle. Les carrières sont aujourd’hui fermées et interdites d’accès. Le paysage de l’Hautil reste cependant marqué par ce passé minier. Pour en savoir plus, cliquer ici
Après ce passage au frais dans les bois, nous parvenons dans la plaine avec ses champs de blé et sous le soleil.
Nous contournons une première ferme,
avant d’attendre la ferme d’Ecancourt. Avec son corps de ferme du 18ème siècle typique du Vexin Français, cette ferme nichée au pied de La Forêt de l’Hautil, est gérée par une association dédiée à l’éducation et à l’environnement, et comprend : un gîte de groupe, 6 hectares de prés, des animaux de ferme, un jardin pédagogique et maraîcher, des dizaines d’actions de sensibilisation à l’écologie et des produits faits maison.
Des chèvres, des moutons, nous sommes vraiment à la campagne.
Nous poursuivons notre marche vers notre lieu de pique-nique choisi dans endroit frais, très agréable près d’un observatoire dominant le Vexin. Mais cela se mérite ! Une envolée de marches nous ouvre l’appétit.
Une plateforme avec une table d’orientation nous offre un superbe panorama jusqu’à Paris.
Les tables de pique-nique nous attendent juste à côté.
Après cette longue pause bienvenue et juste après notre départ, nous croisons deux cavalières qui font l’admiration du groupe.
Nous descendons la butte par de larges marches,
et quittons définitivement les bois pour retrouver la chaleur de la plaine.
Nous faisons un arrêt au lieu-dit le « Bout d’en Haut » devant la « Ferme Rose » qui porte bien son nom.
Deux collectionneurs de vieux tracteurs sont très intéressés par les modèles exposés devant la ferme.
A quelques pas de là, nous découvrons une belle maison bourgeoise pompeusement appelée « château » sur les cartes.
Il fait de plus en plus chaud, et nous cherchons les coins d’ombre.
Nous faisons régulièrement des arrêts pour se désaltérer, notamment devant l’église du village de Courdimanche.
Nous nous rapprochons de la ville nouvelle de Cergy et traversons successivement des lotissements où tous les pavillons se ressemblent.
La randonnée touche à sa fin. Il ne manquait que la photo de groupe devant un bassin à quelques pas de la gare de Cergy Le Haut.
A bientôt pour de nouvelles découvertes.
Merci à la photographe Gisèle, au serre-file du jour, Jean-Michel et à tous les participants qui ont supporté la chaleur avec bonne humeur !
Jean-Claude