Lacs et ruisseaux du Vésinet
25 randonneurs et Nala, notre chienne mascotte, au rendez-vous à l’entrée de la Terrasse du Château de Saint-Germain-en-Laye (Musée d’Archéologie Nationale). Au programme : 11 ou 17 km, au choix. Ciel gris, pour l’instant, mais le soleil devrait arriver pour l’heure de déjeuner. C’est promis.
Et c’est parti ! On commence par descendre quelques marches pour passer à côté du Pavillon Henri IV (ancienne résidence Royale sous Henri IV) et rejoindre le chemin sous la terrasse de Saint-Germain pour fouler l’herbe mouillée. Un effondrement et l’accès initialement prévu est fermé. Pas de chance, un détour nous oblige à descendre plus près de la ville du Pecq (juste au-dessus du cimetière) et remonter ensuite vers le chemin qui nous intéresse. On descend, on remonte… un escalier bien raide et rendu un peu glissant par la chute des feuilles d’automne. Doucement, tout doucement… on arrive au sommet !
Nous y sommes : nous marchons le long d’un petit sentier balisé (chemin rural dit du dessous de la terrasse, c’est son nom complet !) qui nous propose une reconnaissance des arbres et plantes qui composent le bois que nous longeons.
Bientôt, nous quittons ce chemin pour rejoindre le Pecq et nous diriger vers le Parc Corbière.
Le chemin n’est pas perdu, mais visiblement il n’est pas très emprunté. On se faufile à travers bois pour descendre quelques marches encore une fois bien raides et bien glissantes.
Et voilà, nous avons rejoint une petite route goudronnée qui dessert de bien jolies maisons de la ville du Pecq. Nous poursuivons notre chemin tout droit pour atteindre le Parc Corbière. Parc familial et très fréquenté le week-end, nous y sommes presque seuls aujourd’hui. Nala en profite pour se défouler (sans laisse) et nous aussi ; quelques provisions avalées, un peu d’eau et c’est reparti …
Déjà, nous longeons la Seine en direction de la sortie du Parc. Encore quelques pas et nous atteignons le Pont Georges Pompidou qui enjambe la Seine. Moment désagréable mais qui ne dure pas.
Nous arrivons au Vésinet. Avenue Jean Jaurès, rue Montesson et nous atteignons le premier étang (étang de la Station), qui borde la gare RER de Le Vésinet-le Pecq. Nous poursuivons ; direction avenue du Grand Veneur pour remonter jusqu’à l’Ile des Ibis.
Avant d’en faire le tour, arrêt devant le Palais Rose. Construit en 1899, cet édifice a été la propriété d’un très grand nombre de propriétaires, tous privés. (Joséphine Baker a même souhaité l’acquérir peu avant de disparaitre). Aujourd’hui, le palais appartient à un célèbre homme d’affaires (Khashoggi) qui l’a rénové en profondeur. Il est désormais classé et vous avez pu l’admirer dans quelques films (Arsène Lupin, Les Visiteurs 2…). Néanmoins, si vous êtes tentés, sont disponibles : 2000 m² que vous pouvez réserver pour toutes occasions (4 suites, une piscine, un spa, une salle cinéma…).
Après avoir fait le tour de l’ile des Ibis, nous traversons la pelouse des Fêtes pour gagner la pelouse du Moulin où nous déjeunerons. Chose promise … Le soleil est arrivé ! Nous nous installons sur des bancs, bien espacés comme il se doit, et nous en profitons pour déjeuner confortablement. Après une dernière gorgée de café, nous repartons en direction des cours d’eau et promenades qui séparent les grandes et belles propriétés du Parc des Ibis.
Dix minutes plus tard, nouvelle halte : un copain a oublié ses bâtons sur un des bancs où nous avons déjeuné. Nous profitons de cette attente pour bavarder gentiment (au premier plan, les deux randonneuses serre-fil du jour (merci beaucoup !).
Nous en profitons également pour souhaiter la bienvenue à nos quatre nouveaux randonneurs. Tout sourire, sous le soleil.
Et revoilà l’étourdi accompagné d’un autre randonneur… une tournée générale ?
Belle nature, sublimée par l’automne. Nous continuons à longer les cours d’eau du Vésinet : Promenade d’Outremont, Promeneur d’Oakwood, Promenade de Unterhaching.
Étroites ou larges, ces promenades nous permettent d’admirer de somptueuses maisons, toutes différentes. Impossible de ne pas trouver sa demeure de rêve !
Parfois nous nous arrêtons pour faire quelques photos. Belle promenade …
Parc du Lac intérieur… tous les étangs ou retenues d’eau ne portent pas de nom. On se contente de les admirer : des cygnes, des canards, de beaux arbres. Le soleil améliore franchement notre parcours : les couleurs d’automne sont magnifiques.
Jean Novel aurait été l’architecte de cette maison très moderne (à vérifier). Nous nous arrêtons pour l’admirer pendant que Nala compte les canards …
Quelques pas et un premier groupe nous quitte pour rejoindre la gare du Vésinet. Nous ne sommes plus que 14, mais pas pour longtemps. Trois autres copains nous quittent et nous restons à 11, sous le soleil, pour poursuivre notre randonnée.
Près du Temple du Vésinet, nous quittons ce réseau d’étangs et de ruisseaux pour filer tout droit vers la Seine que nous suivrons jusqu’à la gare de Chatou-Croissy.
Une belle surprise en longeant la Seine : une pile du Pont du Maréchal de Lattre de Tassigny (Pont de Bougival), a été ornée d’une large fresque (15 m de long pour 4 de hauteur). Elle a été réalisée par des enfants âgés de 10 à 13 ans de l’Espace Jeunes ; deux street-artistes les ont encadrés. Cette fresque représente une petite fille qui arrose le Monde de cœurs découpés dans du papier… beaucoup de poésie dans cette œuvre pour l’instant respectée !
Nous arriverons bientôt. Nous profitons des installations du Parc du Prieuré pour faire une dernière halte. Nous partageons nos dernières provisions pour le plaisir et également alléger nos sacs.
Dernière ligne droite. Il est 16h lorsque nous atteignons la gare de Chatou-Croissy. Le soleil nous aura accompagné une grande partie de la journée. Quel bonheur !
A bientôt pour de nouvelles aventures ?
Jeannine
Grand merci à Jean-Claude et Josiane pour leurs photos et/ou informations.
Merci Jeannine pour cette promenade autour du Vésinet très en beauté en couleurs d’automne!
Petite rectification, la villa moderne photographiée n’est pas de Jean Nouvel mais de l’un de ses élèves.
En 1884 ,dans l’île de rêve au Vésinet, fut édifiée par son second propriétaire M.Guerrier une villa Louis XIII de forme rectangulaire dans cette parcelle de plus de 4000 m2 . Après la seconde guerre mondiale, elle sera la demeure de Francis Lopez, de 1948 à 1950, compositeur à succès alors au sommet de son art .
Puis au cours des années 1980, elle est quelque peu délaissée puis détruite par un incendie le 13 juillet 1991 alors que le permis de démolir avait été refusé ; elle fut détruite en décembre 1991 .
La villa actuelle, construite en 1997, est due à l’architecte Emmanuel Combarel, élève de Jean Nouvel !