Vers la forêt de Bréviande
En dépit d’une météo peu favorable, et de quarante minutes de trajet en train depuis la gare de Lyon, nous sommes 34 au départ de cette randonnée, dont quatre participants effectuant leur randonnée d’essai.
Cesson est une petite commune de Seine-et-Marne de 10.000 habitants.
Le parcours de cette randonnée est en boucle, sans dénivelé notable, pour une distance légèrement inférieure à 14km (sauf quand l’animateur, un peu distrait, manque quelques embranchements).
Notre RER D, à la station gare de Lyon, est à l’heure. Notre groupe occupe une bonne moitié de l’étage d’une voiture.
Nous arrivons à Cesson à 10h23, où nous retrouvons 4 participants.
Puis nous nous dirigeons vers le parc de Cesson-la-forêt, de son vrai nom parc Albert Bendelé.
Ce parc s’étend sur 10 hectares dans le secteur dit des Bois Brulés de la forêt de Bréviande. Ses trois lacs sont végétalisés pour accueillir faune et flore.
C’est un très bel endroit pour les promenades.
Nous devrons marcher pendant 2km pour le traverser.
Nous pénétrons alors, par le bois de Bel Air, dans la forêt régionale de Bréviande. Celle-ci s’étend sur 3500 hectares sur la commune de Cesson. Au Moyen-âge elle était la propriété de l’abbaye de Saint-Denis.
Nous en profitons pour faire une première pause.
Nous continuons notre chemin en traversant le bois des Joies, et avant d’arriver au prochain village nous longeons de larges espaces herbeux dans lesquels de nombreux bovins nous regardent passer.
Nous quittons les zones agricoles pour entrer dans le village de Boissise-la-Bertrand.
Nous apercevons le clocher de l’église Saint-Germain-d’Auxerre, et quand nous passons devant la mairie les sirènes installées sur son toit se mettent à faire un terrible vacarme (en effet il était midi et nous étions mercredi).
Encore quelques dizaines de mètres et nous arrivons sur le lieu de notre pique-nique.
Depuis notre arrivée à Cesson le ciel est nuageux mais il ne pleut pas. Hélas au milieu de notre repas la pluie commence à tomber.
Ceci ne nous empêche pas de regarder les péniches passer.
Et nous jetons un rapide coup d’œil au barrage de Vives-Eaux.
Nous avons maintenant dépassé la moitié du parcours. Nous quittons la Seine et rebroussons chemin, sous la pluie, à travers bois. Par moments les sentiers sont assez boueux.
Comme on peut le constater le bois coupé n’est pas perdu pour tout le monde.
Nous profitons d’une zone bien abritée par les arbres pour prendre notre photo de groupe.
Mais une personne est manquante sur cette photo de groupe : la photographe.
Merci Gisèle pour ton aide inestimable.
Alors que nous approchons du parc de Cesson-la-Forêt, nous faisons un léger détour pour aller voir le menhir du Grand Berger, situé sur la commune de Vert-Saint-Denis. Il date du néolithique.
Étrangement il n’est pas mis en valeur (aucun panneau) et il faut un peu de chance pour trouver le chemin pour y accéder.
Maintenant il nous reste 2km à parcourir pour retrouver la gare de Cesson, par des chemins que nous avons déjà empruntés à l’aller.
Merci à ceux et celles ayant apporté des friandises.
Merci aux nombreux participants qui ont été bien disciplinés.
Nous espérons que celles et ceux ayant fait une randonnée d’essai nous rejoindrons pour de prochaines randonnées.
À bientôt pour de nouvelles aventures.
François
Comme chacun sait, il est coutumier à PDR de varier les plaisirs …de randonner dans diverses forêts et après avoir découvert et bravé les difficultés de celle de Compiègne, celle de Bréviande nous a offert en ce mercredi un parcours facile sous un ciel bien gris et au cours d’un après-midi de pluie !
C’était malgré tout l’occasion d’aller prendre un bol d’air dans un grand parc, tout en restant proche de la ville de Cesson, de longer les bords de Seine et de découvrir cette forêt qui est devenue la propriété du Duc d’Orléans dans les années 1650 où il a élevé son pavillon de chasse, après avoir appartenue aux moines de l’Abbaye Saint Denis .
Et là où nous n’avons pas croisé grand monde sur les sentiers, certains habitants se sont peut-être étonnés de voir ce LONG groupe de marcheurs et leur chien (Nala bien sûr) être de sortie et pour certains, bien à l’abri sous leur cape de pluie !
Il aurait été possible de passer non loin du Menhir du Grand Berger sans le voir si François, notre guide du jour ne nous y avait pas entraînés ; en nous frayant un passage entre ronces et hautes herbes, nous avons découvert une grande dalle de 2m20 de hauteur, inclinée vers le Nord Est, bien cachée en effet, et dont le nom viendrait de l’habitude qu’avaient pris les bergers de se réunir avec leurs troupeaux afin de discuter de leurs affaires !
Merci François pour la découverte de ce parcours et à une prochaine pour d’autres aventures automnales !
Bernadette