Des Champs-Elysées à la Défense
Le temps maussade n’a guère encouragé les habituels randonneurs de la semaine : nous sommes 8 à nous retrouver au pied de la statue du Grand Charles, avec une parité parfaite.
Après les 5 minutes de grâce pour les éventuels retardataires, nous nous dirigeons vers le pont Alexandre III que nous traversons.
Juste après le pont, nous descendons sur la rive gauche de la Seine que nous allons suivre pendant 2 km.
Nous passons devant la péniche Fluctuart « premier centre d’art urbain flottant au monde ! « Un lieu d’art, de vie et de fête » selon son site internet.
Nous approchons de la Tour Eiffel et la photo de groupe (petit le groupe) s’impose ici.
L’ouverture des JO 2024 se fera sur la Seine. Une grande horloge affiche un compte à rebours : il reste 218 jours avant le 26 juillet 2024 !
En continuant tranquillement le long de la Seine, nous approchons du pont de Bir-Hakeim.
A milieu du pont trône la statue « la France Renaissante ». Réalisée par Holger Wederkinch en 1930, elle a été donnée à la municipalité par la communauté danoise.
Au métro Passy nous perdons une randonneuse, et par la rue des Eaux, nous arrivons devant le musée du vin (ça ne s’invente pas).
Puis en passant sous un grand porche nous pénétrons dans le parc de Passy, vaste pelouse au milieu d’un ensemble immobilier, pour y faire notre première pause.
Nous repartons par la rue d’Ankara et passons devant l’ambassade de Turquie, dont l’hôtel particulier appartenait au 18ème siècle à la princesse de Lamballe.
La rue Berton, une de plus vieilles rues de Paris, est plutôt une ruelle entre les murs de la maison de Balzac et l’ambassade turque.
Nous approchons du quartier du Ranelagh, avec sa gare transformée en restaurant, son théâtre et son parc.
Nous sommes accueillis par une statue dédiée à La Fontaine et sa fable le renard et le corbeau.
C’est dans ce parc que nous déjeunons.
Une autre randonneuse nous quitte à cet endroit. En sortant du parc du Ranelagh nous passons devant le musée Marmottant, et arrivons très vite au bord du Lac Inférieur du bois de Boulogne.
Nous traversons la partie nord du bois et parvenons au pont de Puteaux que nous traversons pour pénétrer sur l’île de Puteaux et ses bâtiments sportifs (piscine, gymnase etc…).
Nous empruntons ensuite la nouvelle passerelle François Coty pour arriver dans le quartier ancien de Puteaux.
Plusieurs panneaux rappellent que des scènes du film l’Aile ou la Cuisse avec Louis de Funès et Coluche furent tournées à Puteaux.
La place devant l’hôtel de ville est malheureusement en travaux, mais la façade sur la rue de la République offre une magnifique fresque typique de l’art déco, le bâtiment ayant été achevé en 1934. Pour en savoir plus sur cet édifice qui mériterait assurément une visite complète, c’est ici.
Autre curiosité de Puteaux : un « banc-livre » dédié à Marcel Proust.
Nous grimpons ensuite la rue de Brazza bien pentue pour parvenir aux quartiers modernes de Puteaux.
Nous passons notamment sous la tour Défense 2000 haute de 134 mètres, la plus haute tour d’habitation de France. Elle comporte 47 étages et 370 appartements pour environ 900 personnes.
Nous parvenons au Centre Commercial des 4 Temps par la porte de Puteaux.
C’est là que nous disons au revoir à nos deux dernières compagnes.
Et c’est autour d’un vin chaud, dans la taverne alsacienne du marché de Noël, que nous terminons cette dernière randonnée de 2023.
A bientôt sur d’autres chemins, et ce dès le 4 janvier prochain.
Toute l’équipe de PDR vous souhaite de passer de bonnes fêtes de fin d’année.
Jean-Claude
Je voulais faire cette randonnée car elle était très intéressante, mais Christine et la petite fille étant malade j’étais de service.
Le musée du vin, je l’ai fait il y a quelques années, j’ai eu 1 excellent accueil et très intéressant aussi.
Bravo à Jean Claude.