La forêt de Monceaux et boucle de la Marne
Nous sommes 13 (7 hommes et 6 femmes) au départ de cette randonnée, un vendredi 26 (2 fois 13) avril. Peut être était-ce un signe, car à peine l’animateur arrive à la gare de l’Est qu’il constate que les trains de la ligne P ne vont pas plus loin que Meaux. Une locomotive est immobilisée près de Trilport suite à une panne et bloque tout le trafic. Les agents de la SNCF ne peuvent nous dire quand le service sera rétabli.
Nous décidons de prendre le train jusqu’à Meaux. Si nous ne pouvons rejoindre la gare d’Isles-Armentières, nous improviserons une randonnée autour de la capitale du Brie.
Nous débarquons de notre train à Meaux. Aucune information fiable n’est disponible sur les écrans ou par le personnel de la gare.
Mais nous croisons sur le quai le contrôleur qui est en charge de notre train. Il nous informe que l’incident est maintenant terminé, et que dans les minutes à venir nous pourrons embarquer.
Ce sympathique contrôleur avait raison. Et nous arrivons à la gare d’Isles-Armentières avec une quinzaine de minutes de retard par rapport à l’heure prévue initialement.
Au sortir de la gare, nous traversons la ville d’Isles-les-Meldeuses en passant devant sa mairie et l’église Saint-Caprais.
Avant d’emprunter une passerelle piétonnière accolée à un pont enjambant la Marne, nous passons devant l’usine élévatoire de Villers-lès-Rigault. Elle a été mise en opération en 1869 et permet de relever de 12 mètres l’eau de la Marne pour alimenter, si nécessaire en période de sécheresse, le canal de l’Ourcq situé plus en hauteur.
Encore une bonne centaine de mètres et nous atteignons le canal de l’Ourcq que nous suivons pendant 5 kilomètres.
Les abords du canal sont verdoyants et fleuris.
On peut aussi remarquer qu’il fait beau (contrairement aux prévisions météo).
En chemin nous faisons une petite pause réparatrice.
Un autre mécanisme a été mis en place pour déverser le trop plein du canal vers la Marne.
Une des rares personnes que nous croisons nous propose de remplacer Gisèle pour nous prendre en photo (sauf les 4 randonneurs qui ont pris trop d’avance).
Nous devons maintenant quitter le canal de l’Ourcq alors que nous atteignons la commune de Varreddes.
On en profite pour faire un premier essai de photo de groupe (mais Robert ne fixait pas l’objectif ; nous serons obligés de recommencer plus tard).
Nous quittons Varreddes en suivant une route ; puis depuis un pont au dessus de la Marne nous pouvons apercevoir Germigny-l’Évêque et son église.
Le 2 mai 1681 Jacques Bénigne Bossuet est nommé évêque de Meaux. Mais il s’échappait souvent de sa résidence meldoise pour aller se reposer à Germigny.
Quelques acrobaties sont nécessaires pour finalement atteindre le lieu de notre déjeuner, en bordure de la Marne,
sous l’œil d’une petite chèvre.
Restaurés nous reprenons notre randonnée en direction de la forêt de Monceaux.
Nous longeons d’immenses champs de colza.
Nous essayons de progresser d’un bon pas dans la forêt,
mais plusieurs membres du groupe ont absolument voulu cueillir quelques fleurs (nombreuses en cette saison).
Nous traversons le pont de chemin de fer,
et faisons une deuxième tentative de photo de groupe, en respectant la règle : les femmes à gauche et les hommes à droite.
Il ne reste qu’un kilomètre pour arriver à la gare de Trilport, où nous prenons notre train pour la gare de l’Est.
En dépit des incidents SNCF cette randonnée s’est déroulée comme prévu.
Au lieu de la pluie la météo nous a octroyé du soleil.
Merci à tous les participants, notamment à Gisèle pour les jolies photos, et à Thomas qui a eu la vie dure en tant que serre-file.
À bientôt pour une autre randonnée.
François