Retour sur la rando du 28 novembre 2021

Massy-Verrières par le parc de Sceaux

Direction la Coulée Verte en sortant de la gare de Massy-Verrières. Nous sommes 10 randonneurs de bonne humeur et bien décidés à profiter de cette journée qui s’annonce… pluvieuse, froide, voire neigeuse ! Pour l’instant, seul le vent (par bourrasques) nous accompagne.

Nous quittons rapidement la coulée verte pour rejoindre le bord de la Bièvre.

La Bièvre, c’est au total, 36 km d’une petite rivière qui prend sa source à Guyancourt (Hameau de Bouvier) pour terminer sa course dans Paris, après avoir traversé 5 départements.

Couverte en 1912 sur Paris, puis dans les années 50 pour la banlieue, la Bièvre est aujourd’hui scindée en deux parties bien distinctes :

  • En amont, où elle s’écoule sur 20 km à l’air libre, de Guyancourt à Antony,
  • En aval, ce sont 11 km qui sont canalisés et souterrains de Antony à Paris, puis le tracé se perd dans Paris dans les égouts et les remblais.

Nous suivons ce cours d’eau sur 3 km par le sentier de la Bicorne pour commencer.

Quelques bosquets plus loin, après avoir longé le golf de Verrières, nous quittons la Bièvre pour nous engager dans la forêt domaniale de Verrières.

Nous nous élevons par de petits sentiers étroits : 400 m de grimpette sur une pente modérée.

Au bout de la route d’Amblainvilliers, nous sommes au sommet. Un banc, et un premier arrêt pour une pause technique. C’est le moment de sortir du sac : boissons chaudes, fruits … et autres. C’est aussi le bon moment pour prendre la pause tout sourire ! Pas une goutte d’eau…

Quelques sentiers plus loin, une installation militaire et nous atteignons La Réserve Biologique intégrale. C’est un espace naturel de 42 hectares, créé en novembre 2010, pour une durée illimitée, dans lequel la forêt est laissée en libre évolution, sans aucune intervention ou exploitation humaine. De nombreux panneaux interdisent l’accès à cet espace. Néanmoins, nous le constaterons avec désolation, cette interdiction n’est pas respectée par tous…

Nous sommes sur le sentier des violettes qui encadre en partie cette réserve. Automne, pluie … champignons !!! Deux copains s’attardent pour une cueillette abondante. Nous attendons qu’ils nous rejoignent pour jeter un œil circonspect sur leur récolte (ils espèrent nous faire envie ?).

Arrivés au carrefour des Quatre Arpents, nous obliquons à droite pour traverser la A86 et nous diriger vers la Cité-Jardin de la Butte Rouge (Chatenay Malabry). Construite entre les années 1931 et 1940, cette cité a été ensuite agrandie par des immeubles collectifs entre les années 1949 à 1965. Désormais, ce sont 70 hectares qui accueillent 4 200 logements (1/4 de la population de Chatenay Malabry) avec pour vocation d’offrir « du beau pour les prolos » !

Après avoir traversé les petits jardins « ouvriers » en haut de la butte, nous redescendons vers le cœur de la ville. Pas de chance, la pluie en profite pour s’inviter ! Pas intense, mais nous avons sorti les parapluies !

Une fois traversé le chantier du nouveau Tramway sur l’avenue de la Division Leclerc, la pluie s’arrête (Ouf !). Nous remontons vers le Parc de la Vallée aux loups où nous comptons déjeuner. Certes, nous sommes bien assis, mais le vent glacial s’est invité pour transformer notre heure de déjeuner en une demi-heure ! La tête dans les épaules, les capuches sur la tête, nous avalons nos provisions. Un peu de café, quelques gouttes de rhum (avec beaucoup de modération), et nous repartons en direction de la grande partie du Parc situé de l’autre côté de l’avenue Jean Jaurès.

Pas de chance : portes closes pour travaux hivernaux (remplacement des bancs et tables…). Changement de direction et contournement du Parc en longeant le haut mur de séparation. Nous prenons la direction de l’Arborétum ; une collection unique de plus de 500 espèces d’arbres et arbustes nous y attend.

Dès l’entrée, c’est un régal pour les yeux. L’automne sublime ce parc. Nous allons y faire des tours et détours pour découvrir les différentes zones ouvertes au public. Malheureusement d’importants travaux ont été engagés, jusqu’en mai 2022, et nous reviendrons sur nos pas pour sortir de cet arborétum. Un nouveau contournement…

Devant un cèdre bleu pleureur majestueux nous reprenons la pause pour apprécier les dimensions de cet arbre (680 m² de surface de ramure).

Nous parcourons avec délice les sentiers qui séparent les différentes zones :

Un dernier regard et nous reprenons notre route en direction du Parc de Sceaux.

Au passage, petit détour pour pénétrer dans le jardin de l’Ile verte. Le temps de découvrir un houx, symbole de Noël. Bientôt…

En ligne droite, au bout de l’Avenue Jean Jaurès, le château du Parc de Sceaux. Nous connaissons bien cet endroit, mais on ne s’en lasse pas. Le soleil arrive ; pour nous accompagner sur le reste de notre rando ?

Direction le château, puis sur notre droite, le Grand Canal.

Ciel bleu et soleil d’un côté, quelques nuages menaçants de l’autre côté !

Au bout du Grand Canal, une sortie pour rejoindre le RER Croix de Berny. C’est là que nous quitterons 4 participants. 16 km + 1 dû aux nombreux détours que nous avons dû faire et nous nous séparons. 

Sortie du Parc par le Pavillon de Hanovre. En triste état, il attend une rénovation complète.

Nous poursuivons par la coulée verte pour regagner notre gare de départ. Quasiment 5 km en ligne droite de verdure aménagée : jeux pour enfants, tables, sculptures … c’est quand même bien rectiligne et un peu longuet !

Nous atteignons la gare vers 16h sous quelques gouttes de pluie. Même pas le temps de ressortir les parapluies. Finalement, pas si mal cette météo ! C’est fini pour aujourd’hui, mais nous recommencerons bientôt. D’autres aventures ? oui ? Alors, à bientôt !

Jeannine

(Merci Éric pour les photos)

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3 commentaires sur « Retour sur la rando du 28 novembre 2021 »

    1. Génial et bravo pour l’autotest !
      Ceci me fait d’autant plus regretter de ne pas avoir pu me joindre à vous en ce dimanche pluvieux mais visiblement heureux …
      Dorénavant, tu pourras assurer la cueillette pour le diner de tous les participants …Merci Alain et à la prochaine, c’est à dire demain peut-être ?!

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