Le parc Georges Valbon à La Courneuve
Après beaucoup de métro et un peu de tram, nous sommes 16 à la station Cosmonautes.
Direction le nord, dans une zone boisée nous longeons l’A1 que nous traversons avant d’entrer dans le parc Georges Valbon.
Nous empruntons une large allée pour rejoindre la Roseraie. Les arbres ont leur couleur d’automne et c’est très beau.
De plus le temps est magnifique, pas un seul nuage et ce sera comme cela toute la journée.
Ensuite nous nous dirigeons vers le grand lac, peu avant nous trouvons sur l’herbe une colonie d’oies bernaches, plus loin sur le plan d’eau ce sont les canards.
Nous poursuivons notre marche toujours sur de belles allées.
Plus loin c’est une chèvre que nous apercevons.
Vers 11h 30 nous arrivons au pied des cascades.
A leur sommet, la vue est superbe.
Encore une petite montée pour atteindre le point culminant du parc (74 m). Puis nous revenons au sommet des Cascades pour pique-niquer, tellement la vue y est belle.
Après le repas, nous nous rendons au Belvédère pour admirer une dernière fois Paris
et faire notre photo de groupe.
Un dernier site à voir, c’est le théâtre de plein air, hélas il n’est pas entretenu et la végétation l’envahit.
Encore 3 km et nous sortons du parc pour reprendre tram et métro. Tou(te)s les participant(e)s sont enchanté(e)s de leur journée. Le parc est vraiment splendide sous le soleil.
Merci à François pour son rôle de serre-file.
Janine
Histoire du parc Georges Valbon
Ce parc départemental, communément appelé parc de La Courneuve, créé de toute pièce et entièrement modelé par l’homme, se situe sur ce qui était la grande plaine de France. Il vient au 3ᵉ rang des parcs et bois de la région parisienne de par sa taille, avec une superficie de 417 hectares, après le Bois de Vincennes et le Bois de Boulogne. Il est coincé entre l’autoroute, la cité des 4 000 à La Courneuve et celle de la Courtille à Saint-Denis. Il reçoit près de deux millions de visiteurs chaque année.
L’idée de réaliser une promenade publique sur le site date de 1934, mais il faut attendre 1954 pour qu’un avant-projet soit proposé, et 1960 pour que débutent les premières plantations. En raison de l’étendue du parc, les travaux sont réalisés par tranches, ouvertes au public au fur et à mesure de leur achèvement. La dernière tranche réalisée est celle des Cascades ouverte en 2003 ! Maintenant le parc s’agrandit vers Stains : à suivre !
Après guerre, de nombreux Espagnols se sont installés dans la plaine maraîchère de La Courneuve. Au fil des années, Portugais, Algériens, Yougoslaves… viennent grossir les rangs de ce bidonville jusqu’à en faire l’un des plus peuplés de Seine-Saint-Denis. En 1970, le parc naît, puis grandit, en même temps que le bidonville vieillit, puis disparaît.
Vu du ciel, deux espaces distincts se dessinent. Le premier, au sud, est le plus ancien. Il date du début des années 1960. La végétation est plus dense, les allées plus larges, les constructions plus géométriques. L’ambiance est différente sur l’autre rive du grand lac, imaginée dix ans plus tard par les paysagistes Allain Provost et Georges Samel. Le relief, plus marqué, est artificiel. 15 millions de m3 de terre ont été déplacés pour modeler ce paysage unique, l’équivalent de quatre pyramides de Khéops.
Une très belle journée avec le soleil
Merci à Janine et François pour l’accompagnement
Merci chère Janine pour nous avoir fait découvrir (ou redécouvrir) ce joli parc tout prêt de Paris pour cette dernière randonnée d’octobre placée sous le signe de la bonne humeur …et sous un beau ciel bleu !
L’entrée dans ce parc très vaste et bien entretenu, aux paysages et points de vue multiples et variés, nous a fait vite oublier que nous avions passé un peu de temps dans des transports peu sympathiques et traversé des abords peu encourageants .
Certes, la découverte des lacs, des cascades et des chèvres…ne m’a pas autant ravie que dans la Néouvielle et la Vallée d’Aure en septembre (souvenirs, souvenirs…) mais la récompense est là !
Merci à vous toutes et tous pour cette belle journée (plutôt représentée par la gente féminine) et à la prochaine en novembre…en attendant de te retrouver Janine après tes « longues » vacances sous les tropiques !
Bernadette