15ème – 14ème – De Javel à Montparnasse
Cette rando a commencé de façon cocasse : sur le quai du métro Javel, en restant au chaud avant l’heure de départ, les participants se sont retrouvés sur un quai, et l’animateur sur celui d’en face : les uns et l’autre n’ayant pas pris la même correspondance, sont arrivés sur des quais différents.
Après s’être retrouvés à l’extérieur, c’est sous un beau soleil imprévu que nous partons à 22 sur le quai André Citroën, jusqu’au parc du même nom.

Après une première pause, nous traversons le parterre pour atteindre le jardin des métamorphoses


puis nous remontons pour suivre le canal des nymphées au moment de l’atterrissage du ballon qui survole Paris.


Le parc s’étend jusqu’au « jardin noir, » où nous nous arrêtons devant le monument aux morts pour la France en opérations extérieures. Le monument représente 6 soldats anonymes portant un cercueil invisible.

Dans ce jardin nous descendons dans un labyrinthe de béton.

Un buste rend hommage à André Citroën dont le parc porte son nom. Ce parc est situé à l’emplacement de l’ancienne usine parisienne de Citroën. Inauguré en 1992, d’une superficie de 14 hectares, il est l’un des parcs les plus récents de la capitale.

Nous retournons sur l’esplanade pour rejoindre les jardins sériels et les petites serres.


Nous sortons de ce parc pour longer le jardin Caroline Aigle et ses drôles de structures colorées.

Par le passage piétonnier de la rue Jongking,

nous rejoignons la rue Félix Faure et montons des marches qui nous conduisent à la Petite Ceinture du 15ème.

Après 2 km sur ce chemin pittoresque au cœur de Paris, nous parvenons au parc Georges Brassens, celui-ci ayant habité non loin de là, rue Santos Dumont.
Le parc est situé à l’emplacement des anciens abattoirs de Vaugirard. On y cultive un petit arpent de vigne pour rappeler que jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, le paysage du hameau de Vaugirard était verdoyant et la culture du grand vignoble de Périchot occupait la majeure partie des habitants des environs. Les vignes cédèrent la place à des jardins maraîchers au XIXe siècle, puis aux abattoirs en 1894.

Le parc est agrémenté de statues, dont celle d’un âne de François-Xavier Lalanne qui nous sert de décor pour notre photo de groupe.

Nous rendons hommage à Georges Brassens

avant de nous diriger vers l’ancien bâtiment de la criée

puis vers une bonne dizaine de tables qui nous attendent pour pique-niquer.

Bien installés, nous prenons notre temps, puis avant de sortir du parc, nous faisons un détour pour admirer les deux taureaux sculptés par Isidore Bonheur qui dominent la porte d’entrée principale et rappellent l’histoire de cet endroit.


Juste à la sortie du parc, nous débouchons sur la célèbre boulangerie Poilane, bien décorée en cette période de Noël.


La moitié du groupe en profite pour acheter des demi-miches ou des boules de pain.
Puis c’est le quartier Santos Dumont. Georges Brassens habitat au N° 42 de cette rue de 1966 à 1981.

L’impasse du même nom abritât le sculpteur Zadkine et le peintre Fernand Léger.

Nous retrouvons un petit morceau de la Petite Ceinture,

qui nous mène à l’église Notre-Dame du Travail.


Bâtie pour accueillir les ouvriers venus travailler à l’Expo Universelle de 1900, c’est une curieuse église avec une structure métallique.
D’un autre siècle, le Jardin des Colonnes de Ricardo Bofil surprend par sa modernité.

Nous arrivons dans le quartier Plaisance-Pernety avec ses ruelles bordées d’ateliers d’artistes qui rappellent l’âge d’or de Montparnasse, capitale du monde artistique au début du XXème siècle.



Nous contournons la place de Catalogne

pour arriver au Jardin Atlantique qui couvre la dalle de la gare Montparnasse.

Nous suivons une passerelle qui domine le jardin pour finalement arriver dans le grand hall de la gare Montparnasse, fin de cette randonnée parisienne.

Merci à tous les participants et participants de m’avoir accompagné à la découverte de ces arrondissements loin de notre 17ème.
A bientôt sur d’autres chemins moins urbains.
Jean-Claude

Bravo pour ce magnifique récit et les superbes photos qui l’agrémentent.
Les drôles de structures colorées, autrement dit « Les Étincelles », abritent quelques présentations et démonstrations à caractère scientifique: cette structure est destinée à disparaître lorsque le Palais de la découverte ré-ouvrira en 2026 ou 2027