Retour sur la rando du 6 mars 2023

Forêt de Marly et île de la Loge

En ce 6 mars, veille d’une grève générale, c’est sous un ciel bien gris que nous entamons cette randonnée à partir de la gare de Saint-Nom-la-Bretèche.

Nous sommes 20 participants escortés par 2 chiens (Nala et Lupo).
Le hasard a voulu que nous ayons une répartition parfaite 50/50 entre femmes et hommes, ainsi qu’entre chienne et chien.

Nous parcourons les 6 premiers kilomètres dans la forêt domaniale de Marly. Cette forêt de 2000 hectares, située dans les Yvelines, fut longtemps une réserve de chasse pour les rois de France.

L’entrée dans la forêt est sans difficulté, et nous profitons d’un carrefour pour faire une première halte.

Alors que nous poursuivons notre route nous affrontons une suite incessante de petits dénivelés. Avantage : nous ne sentons absolument plus le froid ambiant.

Après 1 heure 30 de marche nous sortons de la forêt en empruntant le GRP de la Ceinture Verte de l’Île-de-France qui nous conduit directement vers le parc de Marly (ancien lieu de villégiature de Louis XIV, pillé pendant la Révolution).

Ce parc est l’endroit idéal pour notre pause déjeuner, même si nous ne nous éternisons pas du fait d’un petit vent bien frais.
Mais le cake au chocolat de Jeanne a été vivement apprécié.

Alors que nous longeons le Grand Bassin nous en profitons pour faire la photo de groupe.

Puis nous quittons le parc par la porte du Cœur Volant.
Pour plus d’informations sur le domaine de Marly, c’est ici.

Nous entrons dans Louveciennes. De nombreuses reproductions d’œuvres impressionnistes ornent notre chemin.

Nous atteignons bientôt le square des Voisins (donné à la ville par Gilberte de Sartiges) dans lequel nous pouvons voir la statue en pied de Jeanne d’Arc, en marbre polychrome, du sculpteur Allouard. De 1911 à 1924, cette statue était au Panthéon. En 1935, à la demande du maire de Louveciennes (Hector Bricourt) la statue qui dormait dans les réserves des Musées de France est donnée gratuitement à la ville, puis installée dans le square.
Cette statue, propriété de l’État, n’est pas entretenue (ni par l’État, ni par la ville). Son épée et son fourreau ont été volés, les mains ont aussi disparu.

Il ne nous faut faire que quelques pas pour passer devant l’entrée du château de Madame du Barry qui lui a été donné par Louis XV en 1769.
Initialement ce pavillon avait été construit pour être affecté comme logement de fonction au gouverneur de la machine de Marly.

Depuis le haut de la colline nous pouvons voir ce qui reste des canalisations de la machine de Marly qui acheminaient l’eau de la Seine vers Marly et Versailles.
Ce que nous pouvons voir ce n’est pas l’ouvrage réalisé à la demande de Louis XIV, mais une version plus moderne construite sous le règne de Napoléon III et qui a été en service de 1858 à 1963.

En bord de Seine nous pouvons voir les derniers vestiges de la machine de Marly.

Pour plus d’informations sur la machine de Marly, c’est ici.

Nous continuons notre chemin en traversant la Seine par le pont de l’abbé Pierre pour entrer sur l’île de la Loge.
Dés nos premiers pas, nous voyons une construction en forme de château de poche. En fait, c’est un pavillon néo-gothique construit pour l’exposition universelle de 1900.

Nous traversons l’île (environ 2,5 km), en chemin nous passons devant un centre Emmaüs (submergé par les acheteurs) et un vaste ensemble sportif.


Enfin nous arrivons dans le parc naturel arboré de l’île de la Loge (6 hectares).
Nous y prenons une pause bien méritée.


Nous sortons de l’île par une passerelle métallique.
Il nous reste alors 5 km à parcourir, tout ceci en montée.


Les dernières marches avant la gare de Marly semblent bien épuisantes.

Merci à tous les participants pour leur entrain.

Merci aux photographes Rose et Jean-Claude.

À bientôt pour une autre randonnée.

François

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