2ème partie : De la Roya aux villages perchés du littoral
Cette deuxième partie de notre rando nous amènera en quelques jours jusqu’au littoral que nous suivrons ensuite jusqu’à Nice. Ce sera l’occasion de découvrir les superbes villages qui dominent la côte.
Mercredi 16 septembre : de Breil sur Roya à Sospel (16 km +590 -/-480)
Le lendemain, une belle étape nous attend et, après avoir quitté Breil et Tineke, nous reprenons peu-à-peu de la hauteur…
… pour rejoindre à mi journée le village de Piène-haute.
La végétation devient plus méditerranéenne et c’est un superbe village perché que nous découvrons, accueillis par une charmante dame. Pique-nique tout confort au pied de l’église et vue imprenable !
L’après-midi, nous tournons définitivement le dos à la vallée de la Roya, qui va vers l’est rejoindre la mer en terre italienne et nous prenons vers le sud au milieu des oliviers pour atteindre la frontière…
et prendre ensuite plein ouest pour descendre vers la vallée de la Bévéra que nous suivons jusqu’à Sospel.
Notre hébergement domine la vallée et nous profitons d’une vue magnifique, après une courte visite du bourg.
Jeudi 17 septembre : de Sospel à Sainte-Agnès (13 km +660 / -400)
Depuis notre hébergement au dessus de Sospel…
Nous démarrons la montée en direction du col de Castillon.
Une rencontre avec un troupeau de chèvres encadré par un patou plutôt conciliant, puis une descente dans un terrain bien caillouteux…
et nous atteignons le col en fin de matinée.
Nous suivons ensuite sur quelques km une piste forestière que nous abandonnerons après le pique-nique.
C’est ensuite par un sentier un peu plus ombragé que nous nous approchons de Sainte-Agnès, que nous apercevons au loin sur son promontoire.
Dernière montée et nous arrivons dans le village.
Avec l’arrivée à Sainte-Agnès au terme de cette étape, nous basculons côté mer et la vue y est … imprenable !
et la soirée y fut bien agréable..
Vendredi 18 septembre : de Sainte-Agnès à Menton (18km +370 / -1025)
Après un solide petit déjeuner, nous quittons sainte-Agnès en direction de Gorgio.
Le chemin direct étant interrompu par un éboulement, nous devons désormais effectuer un joli détour par le Col de Bausson et le ravin du Ray : jolis dénivelés montants et descendants, mais beaux endroits sauvages !
Nous entrons dans Gorbio alors que la matinée est déjà bien avancée, mais nous prenons le temps d’une pause et d’une visite.
Nous reprenons ensuite notre route vers le sud, avec vue sur Gorbio et Sainte-Agnès.
Nous dépassons la croix de Muratore et la pause pique-nique se fait un peu plus loin, avant de monter le Col de la Coupière qui nous amenera à Roquebrune.
Après le repas, la montée, douce, se fait sous un ciel radieux au milieu des pins puis nous commençons notre descente vers Roquebrune.
La descente se fait plus raide, nous tenons un bon rythme, sans doute motivés par le futur bain de mer… et la chute arrive.
Merci à Bernadette, pour ses premiers soins au poignet d’Armelle, merci aux pompiers de Roquebrune pour leur efficacité, merci au groupe qui a assuré… Et nous voilà réduits à six pour achever cette étape.
Nous atteignons rapidement Roquebrune Cap Martin, joli village perché que nous traversons assez vite (pas trop le cœur à la flânerie) pour poursuivre notre descente jusqu’à la mer.
Nous passons la voie de chemin de fer et nous y sommes…
Après repos et bain, nous prenons le sentier côtier et la promenade Le Corbusier qui longe le Cap Martin jusqu’à Menton. Après cette journée longue et mouvementée, les derniers km sont interminables, surtout avec 2 sacs…
Mais la vue sur la baie de Menton est splendide.
Mais nous y sommes, après cette dure journée …
Samedi 19 septembre : de Monaco à Beaulieu (12 km+660 / -770)
Cette journée débute par un petit saut de puce entre train jusqu’à la gare de Monaco. Après nous être extraits de cette imposante gare, nous nous élevons au dessus du Rocher en direction de La Turbie.
La vue est aussi belle que la pente est forte….
Le sentier nous amène enfin à la Turbie, au pied de l’imposant trophée d’Auguste.
Puis nous traversons le village.
Et nous poursuivons notre montée en direction de la cime de la Forna.
Il est temps de faire la pause de midi !
Nous repartons par la route stratégique, qui domine toute la côte.
Une rapide mais opportune visite à la maison de la Nature du parc de la grande Corniche alors que quelques gouttes nous arrosent.
Et nous commençons 100m plus loin notre descente en direction d’Eze.
Eze est sûrement le village perché de la côte d’Azur le plus fréquenté par les touristes. Nous prendrons cependant le temps d’en faire le tour, même si le calme de Sainte-Agnès nous manque…
Après la visite, nous prenons le chemin de Frédéric Nietzsche qui descend interminablement jusqu’à la mer.
Et au bout du chemin, à l’arrivée à Eze-bord-de-mer, la récompense :
Il nous reste à gagner la gare toute proche pour rejoindre Beaulieu, où il pleut, où nos bagages ont oublié de nous suivre, où le restaurant est fermé pour cause de cas de Covid… Mais tout s’arrangera !
Dimanche 20 septembre : de Beaulieu à Nice (18 km +255 / – 260)
Le lendemain, pour la dernière étape, le ciel est mitigé.
Nous quittons Beaulieu et longeons le front de mer en entrant dans Saint-Jean-Cap Ferrat.
Nous voyons au loin la villa Kérylos
et nous nous dirigeons vers le port.
Nous obliquons directement vers l’anse de Fosses pour entamer le tour du Cap Ferrat.
Le chemin littoral se poursuit jusqu’au phare de la pointe Malalongue.
Nous passons la pointe et rentrons dans la baie de Villefranche sur Mer.
Nous quittons ensuite le littoral pour monter non loin de la villa Ephrussi de Rothschild et nous redescendons en direction du port de Villefranche.
Là, la pluie arrive, drue, et nous n’avons d’autre solution que de nous réfugier au restaurant ! On a connu pire…
Le soleil reviendra l’après-midi et, après avoir contourné le port, nous regagnons le sentier littoral pour faire le tour du Cap de Nice et déboucher sur la baie de Nice.
Nous continuons jusqu’au port puis place Garibaldi pour le pot d’arrivée final de ces 8 journées de rando.
Dans la soirée, petite balade…
et sur la promenade des anglais les « survivants » du groupe 1 rencontrent Pierre, l’avant garde du groupe 2!
Le lendemain, c’est l’heure des adieux et des retrouvailles avec Armelle venue de Menton avec son petit « souvenir » de Roquebrune.
Au revoir à la baie de Nice et à toute celle belle région de la Roya et de la côte, avec des souvenirs pleins les yeux pour les longues journées de… confinement (mais on ne le sait pas encore)!
Eric
Et allez, … on se refait un petit retour en arrière pour revivre la 2ieme partie de cette aventure. A la lecture de cette fin de compte rendu, il me semble que c’était hier. Bravo et Merci Eric de nous aider à ne pas oublier ces moments de partage. Rendez-vous pour d’autres belles aventures à partager en 2022.
Quel bonheur de pouvoir rembobiner le film et revivre cette aventure avec, en mémoire, tous ces moments partagés : les heureux (et les moins bons) tous, cependant chargés de beaucoup d’émotion !
Quels magnifiques paysages aussi nous avons pu découvrir depuis ces villages pittoresques face à la mer avant d’atteindre les chemins au milieu des criques et des caps bordés de jardins superbes sans oublier notre passage par les demeures princières !
Un voyage inoubliable, en ce qui me concerne, qui a commencé dans le train des merveilles et s’est terminé au sein d’une soirée joyeuse au « Québec »!
Encore un grand MERCI à Eric pour nous avoir proposé et avoir organisé ce séjour, et hâte de repartir sur des chemins en 2022 !
Bernadette