Retour sur la rando du 16 janvier 2022

En traversant la Seine

20… 21… et 22 copains, avec Christiane qui randonne avec nous pour la première fois. Bienvenue !

Il fait bien froid, mais beau pour l’instant. Risque de pluie vers 16 h. D’ici là, nous aurons fait du chemin ! Nous partons de la gare de Suresnes Mont-Valérien. Il suffit de lever la tête pour deviner que ça va grimper. Et c’est parti …

Pour bien commencer, quelques marches vite franchies et on atterrit sur la terrasse du Fécheray. Magnifique vue sur Paris. Nous en profitons pour prendre la pause : La Défense d’un côté, la Tour Eiffel de l’autre, nous sommes bien encadrés.

Nous quittons la terrasse, et Suresnes, pour rejoindre la Promenade Jacques Baumel (récent Maire de Rueil Malmaison). Encore quelques marches et nous rejoignons notre chemin qui entoure la forteresse.

Des galopins espiègles ont balancé des paires de tennis dans les branches de l’arbre juste au-dessus de la piste de roller ; amusant : ça peut marcher avec nos gros godillots ? Dommage, pas de volontaire pour essayer…

La Promenade Jacques Baumel fait le tour du Mont-Valérien et nous permet de découvrir la banlieue parisienne sous tous les angles. Un léger voile couvre l’ensemble : froid ou pollution ? Au bénéfice du doute … le froid !

Un dernier regard sur l’esplanade du Mont-Valérien, haut lieu du souvenir de la dernière guerre mondiale. La visite du Mémorial est bien intéressante, mais pas dans le programme de notre randonnée. Nous reviendrons individuellement …

Et d’un pas décidé, pour se réchauffer et également traverser rapidement toutes les zones pavillonnaires de Rueil-Malmaison, nous avançons en direction du bois de Saint-Cucufa, également appelé forêt de la Malmaison. Ce bois fut un temps la possession de Joséphine Bonaparte ; il était rattaché au Domaine où se trouve toujours le château. Rue des Rosiers, rue des Glycines, de jolis noms pour une banlieue de moins en moins fleurie.

Néanmoins, au croisement de deux petites rues, quelques jardins potagers qui survivent au milieu de cette zone très urbanisée font leur apparition. Pas bien grands quand même …

Longue, un peu longue traversée de la banlieue avant d’atteindre le bois. Mais, au bout de la rue de la Chataigneraie, ça y est, nous y sommes. Nous retrouvons la nature.

Nous allons déjeuner un peu tard aujourd’hui, alors une longue pause s’impose pour sortir les « remontants » : gourdes et mitraille (chocolat, biscuits et autres douceurs). Au bord du lac, ce sera parfait. Route de Longboyau, route de l’étang et nous y sommes. Le ciel est toujours aussi bleu.

Nous ne nous attardons pas très longtemps ; fait trop froid et nous repartons par la route forestière de l’étang qui monte en direction du Golf de Saint-Cloud. Montée un peu raide (ça réchauffe !) puis un peu de plat.

Effort mesuré qui n’empêche pas d’échanger avec les copains. Quasiment deux par deux, en rangs serrés, en direction de la Promenade de la Duchesse de Cadore qui longe le terrain de golf.

Une descente, puis une nouvelle montée sur le chemin (ça y est, on a chaud !) ; belle vue sur le golf pas très fréquenté ce matin.

Sortie du Bois de Saint-Cucufa et nous retrouvons les zones pavillonnaires. Petit passage étroit entre les maisons et quelques jardins décorés en attendant l’arrivée du printemps et les petites fleurs.

Tortue, hérisson, potiron, champignons, il ne manque que les nains de jardins !

Nous poursuivons notre chemin en traversant les vergers de Buzenval ; aujourd’hui, c’est le nom d’une succession de petits jardins et d’un kiosque. Il n’y a pas si longtemps, à cet emplacement se trouvaient de réels vergers avec de nombreuses variétés d’arbres fruitiers, salades et autres végétaux.

Nous atteignons le champ de courses de Saint-Cloud, également Golf de Paris. Rien de perdu : autour, on galope et à l’intérieur on putte !

Nous longeons le champ de courses côté Saint-Cloud. De l’autre côté de l’avenue de la Fouilleuse, c’est Suresnes. Quelques pas encore et nous arrivons au Jardin des Tourneroches où nous déjeunerons.

Un temps possession de Grands d’Espagne (de 1860 à 1930), ce domaine s’étendait à l’origine sur plus de 3 ha et comprenait, outre une importante bâtisse d’habitation, une pièce d’eau, une grotte, une orangerie, des serres … En 1930, un nouveau propriétaire fit raser la lourde bâtisse, fragmenta le domaine pour se dessaisir d’une partie des terrains et une nouvelle construction fit son apparition. C’est celle que nous admirons au fond du Parc. L’ensemble est aujourd’hui détenu par la Ville de Saint-Cloud qui a ouvert le jardin au public.

Magnifique vue sur Paris, de la verdure, des bancs… il ne manque plus que le soleil qui a maintenant disparu. Le froid s’est fait plus vif et nous déjeunons vite, très vite ! Nous prenons quand même le temps de faire le tour du jardin, de prendre la pause sous un magnifique cèdre du Liban et de repartir bien vite en direction de la Gare du Val d’or, une centaine de mètres plus bas.

Courte étape pour laisser partir 7 randonneurs. Ciel menaçant maintenant puis quelques gouttes : nous profitons de l’arrêt pour sortir nos capes, parapluies et autres protections. Mais, ce n’était qu’une menace. Plus aucune goutte ! Et nous rangeons nos protections diverses. Nous continuons pour arriver en haut de la Passerelle de l’Avre. Presque en face de nous, la Tour Eiffel et le Bois de Boulogne où nous poursuivrons notre rando tout l’après-midi. Nous traversons la Seine et prenons pieds dans les grandes allées du Bois.

Le risque de pluie s’est éloigné, mais deux randonneuses ont quand même gardé leur cape de pluie sur le dos : idéale isolation contre le froid ? Route de la Seine à la Butte Mortemart … La Seine est derrière nous et la Butte Mortemart côtoie l’hippodrome d’Auteuil. Nous passons juste à côté puis longeons les lacs du Bois de Boulogne : lac supérieur puis lac inférieur.

Un dernier arrêt au bout du lac avant de nous en détourner pour prendre la direction des ruisseaux. Nous les suivrons jusqu’à la Grande Cascade.

Encore quelques pas et nous arrivons à la Grande Cascade. Nous grimpons en haut de la butte ; certains préfèreront passer en dessous, par la grotte. Nous nous retrouvons au bout du chemin, face au célèbre restaurant du même nom. Cher, vraiment très cher… beaucoup trop pour un repas de fin d’année de PDR. Même pas négociable !

Nous longeons un dernier tronçon de l’hippodrome de Longchamp, passage devant le Moulin de Longtemps (ou plutôt ce qu’il en reste), puis la dernière étendue d’eau (Etang de Suresnes). Et là, un bel héron nous attendait (ou presque !). Majestueux … contrastant avec celui que nous avions vu dans le bois, si frigorifié qu’il avait « la tête dans les épaules » !

Dernières longueurs ; au passage de la gare de tramway, deux randonneurs nous quittent. Nous finissons notre remontée en direction de notre gare de départ, Suresnes-Mont-Valérien. Longue attente avant le passage de notre train. Fait toujours froid ! Et toujours : distanciation et masques pour tous… ou presque !

Fin de la rando. 23 km : Deux Bois (Saint-Cucufa et Boulogne) et entre les deux… quelques kilomètres de petites voies urbaines. Gardons en mémoire le meilleur !

Et à bientôt pour de nouvelles aventures ?

Un grand merci à notre serre-fil du jour : Éric !

Jeannine

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