Fausses-Reposes et Haras de Jardy
Nous sommes 31 participants pour cette randonnée dans la forêt de Fausses-Reposes, incluant une petite incursion dans le haras de Jardy.
Petite explication :
La forêt de Fausses-Reposes fut aménagée pour les besoins de la chasse à courre. Le nom de la forêt proviendrait de l’expression « «faux repos » utilisée en vènerie, en référence au gibier qui s’abritait dans des fossés pour se cacher des chasseurs.
La forêt s’étend sur 630 ha et est principalement peuplée de châtaigniers (47%) et de chênes (38%).
C’est dans cette forêt et celle de Meudon que se tient chaque année, en septembre, la Bossapas organisée par FFRandonnée du 92 (sauf en 2021 du fait du covid, entre autres).
Nous sortons de la gare de Sèvres-Ville d’Avray et prenons la rue des Jardies qui débouche sur l’avenue Gambetta.
C’est à cet endroit que nous pouvons admirer un imposant monument à la gloire de Léon Gambetta mort en 1882 (à 44 ans) dans la maison jouxtant l’édifice. Il est à noter que cette maison avait précédemment appartenu à Honoré de Balzac.
Après avoir pris quelques photos nous traversons le petit parc de Lesser, puis après quelques déambulations urbaines nous atteignons l’église Saint Nicolas – Saint Marc.
Plutôt que de suivre la rue de Versailles nous préférons prendre le mail piétonnier du docteur Boisvieux (puis le mail Lemerre).
Enfin nous pénétrons dans la forêt de Fausses-Reposes en montant un escalier.
Et après avoir traversé le petit parking des 2 étangs nous prenons la route des Pierrettes avec son agréable dénivelé positif. Les bâtons ne sont pas inutiles. Nous faisons une courte halte à la première étoile sur notre chemin pour reprendre notre souffle.
Nous poursuivons jusqu’au Carrefour du Rompu en prenant des petits sentiers.
Une pause réparatrice s’impose alors. On en profite pour faire la traditionnelle photo de groupe (en 2 exemplaires : cherchez la différence).
Ragaillardis nous repartons en direction du Carrefour Thierry et de la route Royale. C’est depuis cette route que nous bifurquons dans le chemin aux bœufs (ni voyez aucune référence aux randonneurs) et que nous entrons dans le haras de Jardy.
Petite explication :
Le Haras de Jardy s’étend sur 75 ha.
Initialement une ferme occupait ce terrain. Mais en 1890 Edmond Blanc acquiert la propriété et l’aménage en un haras. Pendant 90 ans ce haras sera l’un des plus réputés pour l’élevage de pur-sang.
Marcel Boussac reprendra le domaine, puis en 1980 l’état français en devient propriétaire.
Ce domaine est maintenant dédié à l’équitation, au golf et au tennis.
Nous faisons le tour du haras, ceci nous permettant d’admirer quelques uns des nombreux chevaux.
Nous jetons un coup d’œil dubitatif sur « l’arbre dangereux ».
Vers 12h15 nous atteignons le lieu de notre pique-nique, avec tables et bancs. Mais nous sommes trop nombreux, et certains doivent s’assoir dans l’herbe.
Restaurés, nous rebroussons chemin pour quitter le haras par la sortie du boulevard de Jardy. De nouveau dans la forêt nous cheminons dans des sentiers souvent bien boueux. La technique consistant à garder les bâtons dans le sac à dos a démontré son inefficacité ; certains ayant pris un bain de boue sont là pour le prouver.
Il nous faut grimper une bonne côtelette pour arriver au carrefour de la Porte Verte.
Nous traversons alors la D182 et continuons en forêt sur des entiers assez secs, et pas toujours plats.
Notre objectif est d’atteindre les étangs de Ville d’Avray (ou étangs de Jean-Baptiste Camille Corot).
Une fois sur place nous faisons une pause.
Petite explication :
Il y a deux étangs : le vieil étang (1 ha) et l’étang neuf (3 ha).
L’étang neuf a été érigé en 1690, à la demande du frère de Louis XIV, Monsieur, pour servir de réservoir pour les jeux d’eau de son parc à Saint Cloud.
Mais avec le temps et à cause de la végétation, les digues se sont érodées et menaçaient de se rompre, mettant en péril les 3000 personnes résidant entre les étangs et la Seine.
La Préfecture a diligenté des travaux, pour 12 millions d’euros, pour refaire les digues. Ces travaux sont maintenant terminés, mais il y eut de nombreuses controverses avec les habitants de la région (et aussi avec Stéphane Bern) car il fallut couper 14 tilleuls, changeant ainsi l’harmonie du paysage.
Nous entreprenons alors la dernière partie du parcours. Pour ceci nous suivons le GR2 (en montant et descendant) jusqu’à la gare de Chaville Rive Droite.
Souvent quand on traverse cette forêt on peut entendre les apprentis joueurs de cor de chasse s’entrainer. Mais ce ne fut pas le cas cette fois-ci.
Merci à Nicole, Jeannine et Jean-Claude pour les photos.
Encore merci à Jeannine qui était aussi le serre-file.
En espérant tous vous retrouver pour une prochaine randonnée.
François
Il y avait de la bonne humeur mais aussi un beau ciel bleu au dessus de nos têtes au milieu de cette forêt et sans vouloir contrarier le grand Georges Brassens, même sans avoir besoin de parapluie nous avons trouvé un petit coin de paradis pour déjeuner …et, pour certains auprès de notre arbre nous mangions heureux !
Merci à tous pour cette belle randonnée et à la prochaine …
Bernadette
Très belle rando avec toujours la bonne humeur habituelle
Merci à François et à Jeannine
Qu’est-ce qu’on gagne si on trouve la différence entre le 2 photos de groupe ? 🤣. le droit de revenir ? 👍