La vallée du Loing, de Montigny à Moret
Les prévisions météo n’étaient pas engageantes pour ce dimanche, mais vous étiez quand même une douzaine prêt(e)s à m’accompagner au départ de Montigny sur Loing.
Après quelques rues, nous nous engageons dans les sous bois et les prairies pour gagner assez rapidement la limite sud du massif de Fontainebleau.
Le couleurs d’automne ont peu à peu viré du jaune au marron et la forêt est belle malgré le temps couvert. Nous montons très légèrement et nous débouchons par une petite portion de hors piste au niveau du monument Kosciuzko
Après une petite pause, nous quittons le massif forestier pour gagner l’espace naturel sensible et observatoire ornithologique de la plaine de Sorques
Ce site est aménagé avec un observatoire très fréquenté des ornithologues et nous y faisons un passage discret (enfin, nous avons essayé) pour y admirer les quelques oiseaux encore présents en cette saison.
Puis nous regagnons la forêt et nous la suivons jusqu’à la maison forestière de La Garenne Gros-Bois, où nous nous arrêtons pour le pique-nique.
Le temps reste très humide mais il ne pleut pas. Nous repartons ensuite pour retrouver les étangs de la vallée du Loing. Une zone de chasse en cours nous conduit à quitter le GR et à passer à l’ouest des étangs par le bois de Roussigny.
A l’entrée de Moret, petit détour pour traverser le parc de la prairie Clémenceau et arriver au bord du Loing.
C’est le long de ces berges que se trouve la maison de la famille Clemenceau, dont le père, Georges, surnommé « le Tigre » a contribué à la victoire de la France lors de la guerre 14-18 et le fils, Michel, a été député de Seine-et-Marne. Il s’est opposé au gouvernement de Vichy et a été déporté en Autriche en 1942. En rive gauche, un petit kiosque japonais, où Michel Clemenceau se plaisait à venir se reposer, apporte une touche originale et romantique au site. Partiellement détruit par l’érosion due aux crues du Loing, ce kiosque a été restauré par le Département en 1997.
Cette prairie est traversée par l’imposant aqueduc de la Vanne.
Il ne nous faut ensuite qu’une dizaine de minutes pour arriver dans le cœur de Moret sur Loing, où une visite s’impose.
Nous quittons le centre de Moret par la porte de Bourgogne et nous gagnons les rives du canal du Loing
Passage du Loing
Le temps humide s’est changé en bruine, et la bruine tourne tout doucement en pluie…
Un petit arrêt sur l’ancienne écluse de Saint-Mammès, qui régulait le cours du Loing.
Et nous voilà à la confluence du Loing et de la Seine, toujours sous un soleil radieux…
Nous franchissons le Loing par la passerelle (posée en 2015) et après un petit raidillon pour terminer ces 20 km, nous arrivons à la gare où notre train arrivera sous 5 mn… Mieux que dimanche dernier !
Eric, sur une idée de Georges
Effectivement nous avons dû prendre le train pour partir …un peu loin… de Paris en ce dimanche matin bien gris pour découvrir cette jolie vallée du
Loing aux couleurs d’automne .
Et si nous avons pu admirer des saules majestueux, qui furent l’un des motifs préférés de Sisley dans ses œuvres, nous n’avons pas pu goûter les sucres d’orge, spécialité de cette jolie ville de Moret !
Juste un petit regret pour cette journée, celui de ne pas avoir pris des jumelles, pour admirer de plus près les oiseaux depuis les observatoires !
Merci à Eric pour avoir suivi d’effet cette excellente idée de Georges !
Bernadette
Si l’astre du jour accompagne le plus souvent nos randonnées , il advient aussi que l’eau s’invite à nos déambulations.
Prisonnières d’un halo de brume, les péniches aux contours incertains paraissent vouées à l’immobilité temporaire du Loing. Seul ce rideau tiré à la hâte ,derrière un hublot ,trahit une vie sur l’élément liquide. Décidément coutumier des inondations ,le peintre Sysley ,mort ici, avait en son temps certainement jaugé la dangerosité de ce fleuve dont de multiples empreintes murales témoignent des incartades.
Merci cette fois encore Eric pour cette belle découverte.