Retour sur la rando du 24 avril 2022

Les étangs de Hollande

Belle journée, belle rando qui démarre au Perray-en-Yvelines. Nous sommes 18 en sortant de la gare ; quelques centaines de mètres pour traverser une petite portion de la ville et nous nous engageons dans un petit tunnel qui passe sous la Nationale 10.

Et voilà, nous sommes sortis de la ville et avançons au milieu dans les champs, par le Chemin de Montfort, en direction de la forêt de Rambouillet et des Etangs de Hollande.

D’un côté, le colza et de l’autre les premiers arbres de la forêt (bois de Pourras) partie intégrante du massif de Rambouillet (25 000 hectares au total).

La forêt de Rambouillet est une forêt contrastée, où coexistent des milieux très secs et très humides. Elle est exceptionnelle pour ses écosystèmes palustres (mares, étangs, ruisseaux, tourbières, bas-marais, bois tourbeux…) complétés par des milieux ouverts comme les pelouses et les landes sèches.

Pour l’instant, nous cheminons le long d’un petit ruisseau ; pas grand monde pour un dimanche matin, seulement quelques rares vélos. Pas d’autres bruits que ceux de la nature (sauf nous bien sûr) ; parfait pour entendre les petits oiseaux chanter !

Mares et Étangs ? nous y arrivons… Devant nous, les Étangs de Hollande. En fait, nous les longeons de près depuis un moment, mais cachés par les buissons et petits arbres, nous ne pouvions que les deviner.

Le nom de « Hollande » serait dérivé de « Orlande » du nom d’un ancien château ; ce dernier figure sur une carte datant des années 1600… c’est dire si l’origine du nom des étangs reste une énigme … d’autres explications ? N’hésitez pas à communiquer !

Au carrefour du Détroit, nous prenons la pause. Lunettes de soleil, sourires aux lèvres, on apprécie ce bon moment.

Aménagé sous le règne de Louis XIV, cet ensemble d’étangs et d’ouvrages hydrauliques a été mis en place sous la conduite de Vauban en personne. Les 6 étangs, perchés à une altitude de 174 mètres, avaient pour but premier de drainer l’eau afin d’alimenter les bassins du Domaine de Versailles.

Après être passé sur l’autre rive, nous poursuivons notre chemin par le carrefour de Judith. Nous longeons la route des Étangs de Hollande et suivons la Rigole des Yvelines.

Un chemin à gauche, puis un autre à droite, puis à nouveau à gauche pour rejoindre la route de Villarceau. Carrefour du Trou au loup, puis des Plainvaux, et nous arrivons à une petite clairière où des troncs quasiment alignés en rond, nous attendent pour notre déjeuner sur l’herbe.

Il fait toujours bien beau et chaud. Nous avons quitté nos petites laines et déballés les boîtes plastiques, couverts, bouteilles… ou plutôt gourdes pour aujourd’hui. Belle salle à manger.

11ème kilomètre et c’est l’heure de la séparation. D’un côté, le chemin s’arrête au kilomètre 15, de l’autre au kilomètre 20… Au revoir et à bientôt… Bonne continuation !

Jeannine

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Nous continuons donc la rando à 16, et après un court passage en forêt, nous sortons dans la plaine : encore beaucoup de colza, c’est bien plat, le début de la Beauce.

Première rencontre avec des animaux : ici un cheval qui a l’habitude de voir passer du monde et aime bien les caresses.

Dans le hameau « Le Long des Bois » le bien-nommé, une ferme arbore une belle glycine, les coqs gambadent dans le pré.

Après cette pause animalière, nous reprenons la route avec en ligne de mire deux arbres trop identiques pour être naturels.

Il s’agit d’antennes-relais de téléphonie mobile cachées dans ces faux arbres. C’est bluffant.

Après un court passage le long d’une route départementale, nous contournons le village de Saint Rémi-l’Honoré, pour rentrer dans le bois des Graviers.

Deux petites biquettes nous accueillent, mais là, pas facile de les caresser.

Des rouleaux au milieu du chemin (pour empêcher les animaux sauvages de sortir du bois) font un peu perdre l’équilibre.

Nous avons tout le temps pour prendre notre train de retour et profitons du soleil pour se reposer au bord du Grand Étang.

Un peu plus loin, au bord du Petit Étang, c’est une grenouille qui attire l’attention.

Différents panneaux colorés rappellent la diversité de la faune de ce bois.

A sa sortie, nous longeons le domaine Dassault de la Maison Rouge sur un long chemin planté de pommiers.

Avant de rejoindre la gare, petit arrêt sur la place des Aviateurs. Deux monuments du souvenir évoquent deux accidents d’avions : le premier en 1911 et le deuxième en juillet 1944.

Il ne nous reste plus que quelques centaines de mètres pour atteindre la gare de Coignières et patienter une demi-heure pour prendre notre train de retour (et aller voter !).

Merci à toutes et tous pour votre entrain et votre bonne humeur habituelle, à Gisèle pour sa contribution photographique, et à bientôt pour d’autres belles randos.

Jean-Claude

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