Retour sur la rando du 27 mars 2022

Le Tour Pédestre de l’Île de France Etape 6
De Montfort-l’Amaury au Perray-en -Yvelines

Pour cette 6ème étape du tour d’Ile de France, nous nous sommes retrouvés à 20 à la gare de Montfort-l’Amaury-Méré.

Une heure de sommeil en moins ! Mais un soleil radieux nous motive pour entamer cette balade. Nous suivons le GR1 au milieu des champs jusqu’à Méré, un joli village avec son église Saint-Denis datant du 15eme siècle.

Nous continuons en longeant le cimetière et rentrons dans le village de Montfort-l’Amaury.

Que de belles demeures anciennes.
Nous prenons une sente avec une vue sur des tours en ruines

Nous passons par des petites ruelles et après une petite montée nous rejoignons ces tours aperçues de loin.

Quel bonheur, une vue à 360° sur la compagne aux alentours.

Une petite pause et le temps de prendre quelques photos

L’histoire de Montfort-l’Amaury commence dès le Xe siècle, lorsque Robert le Pieux, fils d’Hugues Capet, roi de France, reçoit en apanage le pays d’Yvelines. Il prend alors pour résidence le château de Saint-Léger et décide de faire édifier deux points de défense : l’un près d’Epernon, l’autre ici, sur cette butte de 185 mètres d’altitude, qui surplombe la voie romaine qui relie Beauvais à Chartres, aussi appelée « Montfortis ».
Guillaume de Hainault est chargé de la fortifier afin d’en faire un élément de défense du royaume contre les invasions normandes. Son fils, Amaury Ier (1020-1060), lui succède et nomme Hugues Bardoul, son gendre, capitaine du château

Le château se présente alors comme un donjon octogonal irrégulier d’une largeur d’environ 20m avec des murailles de 2m50 à 3 m d’épaisseur.
Le donjon est défendu du côté ouest par un large fossé sur lequel est jeté le petit pont existant actuellement. Tantôt du parti des anglais, tantôt du parti des français pendant la guerre de Cent Ans, le château a été démantelé vers le milieu du XIV
e siècle.
Amaury fait entourer la Ville de ses premiers remparts en pierre et lui donne son nom. Il fait également construire la chapelle Saint-Laurent.

Au XIV
e siècle, lorsque Yolande de Dreux, comtesse de Montfort (1312-1320), épouse Arthur II de Bretagne, le Comté devient une propriété de la couronne d’Armorique. Ainsi, le fils aîné du duc de Bretagne portera désormais le titre de comte de Montfort. La Ville devient alors bretonne pour deux siècles.
C’est Anne de Bretagne qui fait reconstruire le château en y ajoutant la Tour qui portera son nom, édifice de style gothique flamboyant, héritage d’un lointain passé.

Source : https://www.montfortlamaury.fr/culture-tourisme/sites-et-monuments/la-tour-danne-de-bretagne-et-le-chateau/
En savoir plus sur le patrimoine historique de Montfort-l’Amaury, cliquez ici

Nous avons fait un détour par le cimetière.

La particularité du site réside pour beaucoup de son architecture ; malgré son allure de cloître, ce lieu a toujours eu pour vocation d’accueillir les défunts. Ainsi, les piliers de l’arcade Sud, aux décors de briques portent aux écoinçons, un ove et trois creux dans lesquels des crânes étaient disposés. De même, sous la galerie, des solives servaient à supporter des planches sur lesquelles étaient entreposés les ossements des morts. Ces derniers ayant été, au préalable, enterrés à même la terre, d’où le nom de charnier.
La galerie Sud et la chapelle Nord ont été construites au XVIe siècle. A la jonction des deux galeries Est et Nord, se trouve une ouverture cintrée datant également du XVIe siècle, condamnée après l’élévation de la rue Saint-Nicolas. La belle porte gothique du cimetière se rapproche beaucoup de celle de la tour d’Anne de Bretagne. Le cimetière a certainement été dessiné par ses architectes.
Classé monument historique depuis 1875, il a aujourd’hui la fonction de cimetière de la Ville. De nombreuses personnalités – hommes politiques, artistes – y sont inhumées.

Sources : https://www.montfortlamaury.fr/culture-tourisme/sites-et-monuments/cimetiere/

Personnages célèbres inhumés dans le cimetière :
La Duchesse de Chârost, le Comte de la Boïssière-Chambors,  le Comte de Dion, Céleste Albaret (gouvernante de Marcel Proust), la journaliste Germaine Beaumont,  le comédien Jean Marchat, l’actrice Dany Robin,  l’acteur Georges Marchal, le compositeur Georges Garvarentz, le journaliste sportif Thierry Gilardi, le chanteur Charles Aznavour…

Nous nous sommes recueillis devant la tombe de Charles Aznavour avant de et repartir par une petite rue piétonne pour rejoindre l’église Saint-Pierre.

Puis nous quittons cette belle ville par le GR pour rejoindre la forêt de Rambouillet.

Nous longeons l’étang de la Plaine avec un petite terrasse privée au milieu de ce dernier.

Balade dans la forêt entourée de chênes majestueux et peu de monde sur les chemins qui sont par moment difficilement praticables : des flaques d’eau à contourner, mais heureusement un sol sec.

Tout près des Etangs de Hollande nous trouvons notre endroit idéal de pique-nique.
Nous improvisons 2 bancs face à face.

En mangeant nous profitons d’un défilé de voitures anciennes qui donnent à certains un peu de nostalgie, ah cette vieille 2CV que nous avions dans le temps …..

Nous rejoignons les étangs de Hollande et les contournons par le Sud jusqu’au carrefour du Détroit. Là nous bifurquons à droite sur la route de la Croix de Vilport.
Puis nous traversons la D61 pour prendre en face le Chemin de Ceinture.


Nous poursuivons le chemin sur plusieurs kilomètres et arrivons au Chêne de la tête d’alouette, arbre remarquable.

Un endroit parfait pour la photo de groupe. Que nous sommes petits face à cet arbre majestueux !

Nous continuons ce chemin et passons à côte d’une borne armoriée.
Pour en savoir plus cliquez ici

Après le carrefour de la Renaudière, nous prenons un petit chemin longeant la Rigole des Plauviettes jusqu’à l’étang de Coupe-Gorge : peu d’eau avec ce temps sec.

Un petit arrêt pour reprendre des forces et entamer les 4 derniers kilomètres qui nous amènent de la forêt à la ville jusqu’à la gare du Perray-en-Yvelines.

Nous arrivons à temps pour prendre notre train.

Merci aux photographes Eric, Jean-Claude et Gisèle.
Une randonnée variée en traversant de jolis villages avec un patrimoine remarquable, la forêt, un peu de plaine et surtout sous un soleil radieux.
A bientôt pour de nouvelles randonnées

Tineke

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