Vallée de la Louette
Malgré un long trajet, un IBP élevé et les messages d’avertissement sur les difficultés potentielles de la randonnée, nous étions 26 randonneurs au départ de la gare de Saint Martin d’Etampes, terminus de la ligne C, attirés sans doute par les perspectives d’une météo clémente et la découverte de la vallée de la Chalouette, et de son affluent la Louette, située aux confins de l’Ile de France, non loin du Loiret et de l’Eure et Loir.
Au sortir de la gare, nous nous dirigeons vers la collégiale Saint-Martin, une très belle église qui se signale en particulier par son clocher penché.



Nous quittons ensuite l’agglomération d’Etampes pour gagner les hauteurs du versant nord de la vallée.
Nous allons cheminer toute la matinée à mi-pente de ce versant alternant montées et descentes confirmant ainsi les annonces du programme. Entrés dans le domaine départemental de Pierrefitte, nous traversons des paysages de prairies, bois et anciennes carrières de grès avec de temps à autre des perspectives sur la vallée.
Des panneaux explicatifs jalonnent le parcours et nous permettent de découvrir à la faveur d’une pause le métier de carrier qui paraît susciter quelques vocations tardives.



Nous repartons à travers bois et longeons le château de Champrond situé au-dessus de Saint-Hilaire.

Il est midi largement passé. La faim se fait sentir et les randonneurs sont fourbus. L’animateur décide alors d’écourter l’étape et de rejoindre directement le lieu prévu pour le pique-nique. Situés au bord de la Louette, des tables et bancs nous accueillent et nous dégustons les multiples douceurs et breuvages, tous aussi savoureux apportés par certains randonneurs.
Après le repas, pendant que certains préfèrent profiter d’un repos supplémentaire, d’autres vont découvrir des cressonnières voisines encore en activité et qui font la renommée de ce secteur.

Quittant Saint-Hilaire et traversant la Louette, nous entrons dans Chalo-Saint Mars un charmant petit village.



Nous remontons ensuite pour quelque temps sur le versant sud de la vallée.
Nous redescendons ensuite vers la Louette et la Chalouette et traversons une zone humide située entre les deux cours d’eau. Ce sera le seul endroit où nous trouverons un peu de boue.


Nous atteignons alors la voie verte qui remplace une ancienne voie ferrée et parcourt toute la vallée.
Nous la suivons jusqu’au marais de Vaujouan et au château de Valnay devant lequel nous prenons notre photo de groupe.

Passant ensuite successivement d’une rive à l’autre de nos deux rivières de la journée, nous arrivons dans les faubourgs d’Etampes.


La pluie se met alors à tomber et, puisant dans nos dernières forces, c’est d’un bon pas que nous regagnons la gare où le train sur son viaduc nous attend.

Merci à nos randonneurs pour leur bonne humeur et leur persévérance, à Gisèle pour ses photos et à Eric pour avoir joué le serre-file de cette longue colonne.
A bientôt de nouveau sur les chemins.
Thomas
Eh oui Bernadette était aussi au rendez-vous au départ de Saint Martin d’Etampes pour randonner chez les beaucerons dans ces belles vallées de la Louette et la Chalouette …et cette découverte dominicale ne fut en aucun cas un miroir aux Alouettes !
Bien au contraire, le savoir est venu compléter ce bon bol d’air par la découverte de cette plante originaire d’Allemagne riche en fer et en vitamines, et donc tout à fait indiquée pour la bonne santé des randonneurs quand le coup de pompe se fait sentir…et heureusement il ne pleuvait pas encore à Chalo Saint Mars, déformation du nom de Saint Médard de Noyon puis contraction de Saint Mard et devenu par erreur répétée « Saint Mars » !
Dans 40 jours, non seulement aura pris fin le carême mais le printemps aura fait son retour avec de belles journées de randonnée sous un ciel plus clément …
Merci Thomas et à la prochaine …
Chalouette,Louette, Marette, Esperluette et Belette étaient de sortie ce dimanche, dans les sous-bois aux sentiers bordés de violettes et de jonquilles.
Elianette est d’ailleurs sortie des sentiers pour cueillir un beau bouquet jaune soleil. Pendant qu’une moitié des randonneurs cuvait le rhum de Robert, l’autre moitié est allée visiter les cressonnières. La douceur de l’air a un peu ralenti notre pas. Nous sommes rentrés plus instruits ( on a même vu un menhir, oui oui!) et ravis de cette belle balade dominicale. A bientôt et merci Thomas