De la Renarde à l’Orge en passant par Madagascar
Serait-ce l’effet de la curiosité suscitée par l’intitulé de la randonnée ou la découverte d’un nouvel animateur, toujours est-il que nous étions 15 randonneurs à la gare de Breuillet-Village, prêts à braver une météo peu engageante et à faire fi d’un IBP un peu élevé.
Nous traversons, pour une première fois, l’Orge puis la Renarde et nous nous élevons rapidement à travers champs et forêt sous une pluie fine.
Par une première montée assez raide
et passant sous la porte des Bourdeaux,
nous atteignons l’église de Saint-Yon et son cimetière attenant.
Nous y admirons le mausolée du roi du bout dur (RDBD) qui abrite la tombe de Maurice Maurel, l’inventeur de la chaussure à coque rigide.
Nous redescendons et aux abords de Boissy sous Saint- Yon, nous longeons plusieurs prairies où paissent des chevaux.
Nous remontons de nouveau dans le bois de Banville sur des chemins boueux et semés de quelques obstacles.
Les arbres nous protègent de la pluie intermittente.
Par une descente au milieu des rochers
nous arrivons à Saint Sulpice-de Favières, petit village à l’église imposante et qui a beaucoup de caractère.
Profitant d’une petite accalmie, nous y faisons une pause prenant le temps d’admirer ce bel endroit
et de découvrir une curiosité, la fausse maison natale de Victor Hugo.
Nous repartons par des petits chemins de campagne ou forestiers, traversant de nouveau au passage la Renarde dont nous allons suivre la vallée quelque temps.
Le crachin a repris et nous marchons d’un bon pas ne nous attardant pas devant les nombreux chevaux
et belles demeures que nous croisons.
Nous avons fait plus de la moitié du parcours quand nous arrivons à Souzy-la Briche où nous attendent dans le parc de la mairie bancs et table de pique-nique pour déjeuner. La pluie a enfin cessé et nous avons même quelques rayons de soleil.
Après ce repas bien apprécié, nous passons devant le château de Souzy-la Briche, propriété de la République qui sert de résidence secondaire au premier ministre. Les murs et le portail fermé nous empêchent cependant de bien le voir.
Juste après, nous gravissons une nouvelle côte bien pentue puis, après une descente et une nouvelle montée, nous pénétrons au travers d’une quasi-jungle dans Madagascar, d’anciennes carrières de grès dont le nom est lié aux conditions de travail particulièrement dures qui y régnaient.
Le site a aujourd’hui beaucoup de charme avec falaises et des blocs de roche impressionnants qui voisinent avec de nombreux pins et des parterres de bruyère (voir photo d’en-tête). Il faudra y revenir au printemps pour voir tout cela en fleurs et avec un peu plus de soleil.
C’est en tout cas un endroit idéal pour notre traditionnelle photo de groupe.
Nous continuons ensuite notre randonnée à travers le bois de Chantropin, aux belles couleurs d’automne,
et rejoignons les bords de l’Orge que nous allons suivre jusqu’à notre gare de départ.
L’allure est soutenue et il faut parfois freiner le peloton de tête. Rien ne sert de se presser car nous arriverons tout à fait dans les temps pour prendre le train qui nous ramènera à Paris et éviter la pluie qui redémarre après nous avoir laissé tranquilles tout l’après-midi.
Merci à tous les participants pour leur bonne humeur malgré une météo maussade et à Gisèle, Rose, Eric, François et Robert pour leurs photos. A bientôt de nouveau sur les chemins.
Thomas