Retour sur la rando du 15 décembre 2021

A la découverte de St Quentin-en-Yvelines

Nous sommes 18 à partir à la découverte de cette Ville Nouvelle, sous un ciel plombé d’hiver mais heureusement sans pluie.

Nous sortons de la gare qui déjà, offre un bâtiment original et une pyramide qui abrita pendant un temps une boite de nuit.

Sous l’égide du Général de Gaulle la politique d’aménagement du territoire  touche aussi les communes de l’ouest parisien en 1965. Afin d’écarter le spectre des cités-dortoirs, le parti-pris d’aménagement des Villes Nouvelles repose sur quelques principes afin d’offrir aux habitants un cadre privilégié : rapprocher l’emploi de l’habitat, le logement des équipements et équilibrer bâti et nature.

Constituée en communauté d’agglomération depuis 2004, Saint-Quentin-en-Yvelines comprend 12 communes et regroupe près de 230 000 habitants.

En face de la gare nous empruntons le parc de la roseraie Anne-Marie Doux,

puis  une allée menant au début du Parc des Sources de la Bièvre.

Petite incursion au centre-ville pour découvrir l’église très moderne de St Quentin des Sources. La ville tient son nom d’une relique de Saint Quentin rapportée en 1557 de St Quentin en Picardie lors du siège de cette ville.

En cette période de Noël, une crèche est installée, sans le petit Jésus, il faudra revenir après le 24 décembre.

Nous découvrons ensuite la Perspective de Marta Pan : un long serpent brillant qui file vers sa cible. C’est une sculpture, elle fait le lien entre le centre-ville et le parc des Sources de la Bièvre.

L’architecte Dani Karavan a sculpté le paysage à la sortie du centre-ville, en intégrant notamment un labyrinthe.

Nous longeons ensuite l’étang des Roussières, une retenue d’eau de la Bièvre que nous suivons ensuite sur quelques centaines de mètres avec quelques passages difficiles.

Un tunnel nous permet de passer sous la chaussée d’une grande artère.

Après avoir longé une route, nous arrivons au carrefour de l’Europe où nous commençons à faire le tour de l’étang du Moulin à Vent.

Sur notre parcours, nous croisons des Guetteurs, quatre étranges personnages montés sur des échasses qui sont la création du peintre Marc Giai-Miniet. Aux dires de l’artiste, ce sont des messagers futuristes. Placés aux points cardinaux, ils scrutent l’avenir, tout en témoignant du passé. Ils représentent les quatre saisons.

Nous traversons une zone pavillonnaire aux noms de rue bien étranges (nous n’avons heureusement rien entendu).

Nous arrivons au Bassin de la Sourderie, magnifié par l’architecte Ricardo Bofill.

Bel endroit pour la photo de groupe :

A gauche, les logements sociaux des Temples du Lac surnommés «  le Versailles pour le peuple » car l’architecte Ricardo Bofill voulait « permettre aux usagers d’habiter une œuvre d’art. » La forme du bassin n’est pas sans évoquer la pièce d’eau des Suisses à Versailles.

C’est un endroit impressionnant et qui mérite une longue pause pour l’apprécier. Ça tombe bien, c’est l’heure du déjeuner et plusieurs bancs sont là pour nous accueillir.

Après la pause, nous longeons le bassin pour arriver aux Arcades du Lac et au Viaduc qui avance fièrement au milieu de l’eau comme un château fort.

Nous pénétrons à l’intérieur du Viaduc jusqu’à la plateforme pour admirer l’ensemble des constructions et l’œuvre « la Voilure » qui sert de perchoir à une bande de cormorans.

Nous passons à travers le fantomatique quartier des Arcades,

c’est la période de Noël, les grands enfants s’amusent.

Après un arrêt-toilettes à l’hôtel de ville de Montigny-le Bretonneux,

nous cheminons le long de sentiers qui traversent divers lotissements de maisons et d’immeubles.

Petit détour dans les jardins partagés où les plantations sont malheureusement au repos en cette période hivernale.

Nous arrivons sur la place centrale de St Quentin avec sa pièce d’eau, son carrousel, son théâtre et son cerf lumineux.

Encore quelques marches pour arriver sur la belle place elliptique Georges Pompidou avant de nous diriger vers la gare. 

Au passage nous saluons Lady Godiva et Lord « Godivo » sur leur cheval (œuvre de José Sotor, artiste chilien).

Cette randonnée nous a permis de découvrir la ville nouvelle de St Quentin en Yvelines à travers ses parcs, ses pièces d’eau, ses œuvres d’art et ses bâtiments emblématiques de la période de construction des années 1960 à 1980.

Merci à Jeannine pour ses photos distrayantes.

Jean-Claude

Retour vers le haut

Un avis sur « Retour sur la rando du 15 décembre 2021 »

  1. Un grand merci à Jean-Claude pour m’avoir permis de découvrir cet itinéraire des plus originaux, la modernité mais aussi la singularité de cette agglomération et les oeuvres de l’architecte Ricardo Bofill …d’avoir pu évoluer entre espaces verts, quartiers d’immeubles puis zones pavillonnaires rompant avec le gigantisme de grands ensemble sans toutefois y croiser que très rarement âme qui vive !
    Un décor impressionnant par ce silence qui y régnait sous ce ciel plombé d’hiver, heureusement rompu à l’abord de cette jolie place centrale décorée nous rappelant l’approche des fêtes de fin d’année !
    L’originalité était au rendez-vous pour cette dernière rando de semaine de l’année …
    Bernadette

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *