Retour sur la rando du 19 décembre 2021

Parcs du Sud Paris et cimetière de Montparnasse

Pour cette dernière rando de l’année, nous nous sommes retrouvés à 18 à la porte d’Italie.

Le ciel gris et le froid ne nous empêchent pas de garder notre bonne humeur tout au long de cette journée. Nous commençons notre balade à partir de la porte d’Italie pour rejoindre le parc Kellermann.

« Avant l’urbanisation du quartier, le terrain occupé par le parc Kellermann correspond au lit de la Bièvre, qui pénètre ici l’actuel territoire de la commune de Paris par la poterne des Peupliers juste après s’être divisé en deux bras ».

« Cette partie de la rivière fut la dernière recouverte en 1935 sur une longueur de 476 mètres à Paris où elle avait entièrement disparu intra muros en 1912″.

« Dans les années 1840, la zone voit la construction de l’enceinte de Thiers, qui englobe alors la totalité de Paris. Le boulevard Kellermann est alors situé le long de l’enceinte. La zone immédiatement au sud des fortifications est un glacis, inconstructible. L’enceinte est obsolète dès la guerre franco-allemande de 1870 ; elle est démolie à partir de 1919″.

« À partir du milieu des années 1920, la Zone correspondant au glacis est réaménagée et le parc Kellermann est créé en 1937 en prenant le nom du maréchal d’Empire François-Christophe Kellermann. Il est réaménagé en 1960″.

Nous traversons le Boulevard Kellermann et passons par le jardin du Moulin-de-la-Pointe.

« Le nom du jardin évoque le souvenir du moulin qui se dressait à l’entrée du chemin menant vers Fontainebleau, aujourd’hui avenue d’Italie. Le chemin vicinal, dit du Moulin-de-la-Pointe, apparaît sur les plans de Roussel de 1730 ».

Sportifs en action

Nous continuons en passant par des rues pavillonnaires avec des jardins fleuris.

Nous arrivons à la place de Rungis pour découvrir la Cité Florale créée en 1928 après comblement d’un ancien étang alimenté par un bras de la Bièvre, et composée de jolis pavillons de styles variés avec de petits jardins.

Nous prenons la rue de Rungis pour rejoindre le parc Montsouris.

« Ce parc fût crée en 1875 sous l’impulsion de Napoléon III dans le cadre des grands travaux haussmanniens. L’empereur voulait doter les points cardinaux de Paris d’espaces verts aussi grands que les parcs londoniens. Ce parc doit son nom aux nombreux rongeurs qui s’étaient multipliés le long des moulins de la Bièvre ».

Nous contournons le bassin d’eau avec ses canards et poules d’eau.

La peau de Lion

Un peu en hauteur, des bancs libres nous attendent pour manger notre pique-nique avec quelques douceurs en dessert.

Nous traversons la station RER de la Cité Universitaire et terminons notre balade dans le parc par l’avenue de la Tunisie.

Nous contournons le réservoir de Montsouris : une butte rectangulaire et couverte de pelouse, l’un des cinq plus importants réservoirs d’eau de Paris, représentant près de 20% des ressources en eau potable de la capitale.

La rue des Artistes, qui porte bien son nom, pour rejoindre l’Avenue René Coty.

De nouveau nous prenons des petites rues parallèles au grand boulevard avec des jolies maisons et des petits immeubles. Nous contournons la place Denfert-Rochereau par la rue Daguerre, très animée aujourd’hui avec l’ouverture des commerces.

Nous arrivons au cimetière de Montparnasse que nous traversons en passant auprès de tombes de personnes connues, comme Serge Gainsbourg, Jacques Chirac…

Nous sommes maintenant tout près de Montparnasse et continuons notre balade par des petites rues pour rejoindre le jardin du Luxembourg avec ses grandes allées, ses 106 statues et son bassin.

« Ce jardin a été créé en 1612 à la demande de Marie Médicis pour accompagner le palais de Luxembourg, il a fait l’objet d’une restauration dirigée par l’architecte Jean-François-Thérèse Chalgrin sous le Premier Empire et appartient désormais au domaine du Sénat ».

Peu de monde ce dimanche d’hiver.

Ensuite, nous continuons par le théâtre de l’Odéon et par les rues Corneille et Racine. Nous traversons le Boulevard Saint-Michel et passons derrière le musée de Cluny pour rejoindre les quais de Seine, où nous pouvons observer l’avancement des travaux de Notre Dame.

Nous longeons la Seine et la traversons pour rejoindre la place de l’Hôtel de Ville occupée par un marché de Noël.


L’endroit idéal pour la photo de groupe

Pendant cette balade, nous avons découvert des quartiers très calmes et résidentiels avec des pavillons qui donnent un air de campagne, des parcs bien entretenus avec peu de monde et les touristes bien présents sur les grands boulevards.

Je vous souhaite à tous de bonnes fêtes de fin d’année et au plaisir de vous retrouver l’année prochaine pour de nouvelles randonnées.

Tineke

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3 commentaires sur « Retour sur la rando du 19 décembre 2021 »

  1. Pour bien terminer l’année …
    Pas question, dans son fauteuil, de rester assis
    Ni de se laisser influencer par le temps gris
    Mais plutôt d’aller marcher dans Paris
    Histoire qu’à la marche la culture soit alliée !

    Un grand merci à vous toutes et tous
    Pour avoir, ensemble, terminer 2021 en beauté
    Et que 2022, qui s’ouvre devant nous
    Pour pouvoir randonner, vous garde en bonne santé !

    A la prochaine …
    Bernadette

  2. pour compléter l’apophtegme de Michel Audiard, celui de Philippe Bouvard n’est pas mal non plus :
    “Tous les êtres humains pensent. Seuls les intellectuels s’en vantent.”

  3. Puisqu’on dit volontiers ses maisons anciennes promises à la pioche des démolisseurs et nombre de ses petits commerces menacés de faillite, arpenter le 13eme et 14eme arrondissement aux noms de rues parfois surprenants (rue Jean-Henri Pape, facteur de pianos) se révèle riche en culture et en émotions.
    Telle demeure du plus pur style « arts déco », telle impasse étroite aux pavés inégaux ou encore telle quincaillerie survivante ,nous ramènent au Paris si cher à Michel Audiard, né rue Brézin et dont une place porte désormais le nom.
    « Un imbécile qui marche va toujours plus loin que deux intellectuels assis », écrira t-il ! *
    Après cet aphorisme pédestre en langue verte que je laisse à la réflexion de chacun, je me bornerai à féliciter et remercier Tineke pour cette magnifique traversée de Paris.

    *Michel Audiard.Tiré du film « Un taxi pour Tobrouk »

    Robert CADENE

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