De la forêt d’Armainvilliers à Tournan
En accord avec les prévisions météorologiques (95% de probabilité de pluie, toute la journée), c’est sous une bruine persistante que les 9 courageux participants à cette randonnée descendent du train à la gare d’Ozoir-la-Ferrière.
Ils sont tous bien équipés pour affronter les éléments.
La pluie étant assez légère le groupe décide d’emprunter le parcours initialement prévu jusqu’à Tournan, plutôt que de rester dans la forêt afin d’être mieux abrité.
Nous pénétrons donc dans la forêt domaniale d’Armainvilliers.
C’est un massif forestier de 1452 hectares. Il repose sur le plateau de la Brie. Ce fut pendant longtemps un territoire de chasse privilégié pour les rois de France.
Jusqu’à l’heure du déjeuner nous empruntons des chemins et des allées assez larges. Nous ne sommes pas trop gênés par la boue.
Il est 11h30 quand nous atteignons, au quatrième kilomètre, la seule table de pique-nique abritée du parcours.
Comme vous pouvez le voir, quelques mois plus tôt lors du test de la rando, un énorme arbre s’était effondré juste à coté.
Nous nous installons pour notre déjeuner, certains autour de la table, d’autres sur des rochers à proximité.
Les distributions de petits gâteaux et chocolats furent nombreuses. Et le calvados de Pierre nous a bien revigoré.
Nous repartons en empruntant la route Mamelard, en suivant le GRP de la Brie Verte.
Il est à noter que la partie est de la forêt est très privatisée, et un des rares chemins pour sortir de ce coté est le GRP susnommé.
Mais, rapidement, il devient difficile de marcher droit (pas à cause du calvados) car les flaques d’eau, la boue et les arbres cassés nous obligent à faire des détours.
Avant de quitter la forêt, nous constatons qu’il reste des champignons, pas tous comestibles.
Pour cette seconde moitié de parcours nous cheminons à travers des zones agricoles et nous traversons des villages. Nous espérons fermement que la pluie, toujours pas très forte, ne se transforme pas en averse.
Nous longeons des champs qui sont maintenant récoltés, et nous atteignons la commune de Favières (un peu plus de 1000 habitants), à ne pas confondre avec Saint-Sulpice-de-Favières en Essonne.
En passant nous admirons l’église Saint Martin, ainsi que le bâtiment, assez original, regroupant l’école et la mairie.
Favières est traversée par la Marsange, qui est un affluent de l’Yerres.
Cette rivière habituellement tranquille était en pleine crue. Nous la suivrons, de plus ou moins loin, jusqu’à Tournan.
Avant de quitter Favières nous prenons deux photos de groupe (différentes photographes, et changement de position pour Robert).
Certains chemins ne sont que boue et flaque d’eau suite au passage d’engins agricoles. Le terrain est très glissant, et ceci fut fatal pour deux participants.
Avant d’arriver à Tournan nous faisons une pause le long d’un étang alimenté par la Marsange.
Tournan-en-Brie est une commune de 9000 habitants. Elle est traversée par la Marsange.
Elle possède une église, Saint Denis, avec une architecture moderne.
D’autre part, sa mairie est située dans un bâtiment au style médiéval (hélas ce bâtiment était en rénovation lors de la randonnée).
La gare est toute proche. Nous jetons un rapide coup d’œil à l’état de nos chaussures et pantalons (la SNCF voudra t’elle de nous ?).
Merci à tous les participants qui ont courageusement bravé la pluie.
Merci à ceux qui ont apporté sucreries et boisson énergisante.
Merci pour les photos à : Rose et moi.
À bientôt pour une autre randonnée, si possible pas sous la pluie.
François
Quelle courage !
Bravo