Retour sur la rando du 26 janvier 2025

Étampes et la vallée de la Juine

Suite à l’indisponibilité de l’animatrice prévue, le programme annoncé avait dû être modifié et à ceci s’était ajouté un changement du point de départ parisien du fait de la fermeture de la ligne 14. Nous étions néanmoins 12 courageux au départ de la gare d’Étampes, qui comptaient sur une météo à peu près clémente pour la journée.

Au sortir de la gare, nous franchissons une passerelle et gravissons quelques marches pour voir la tour de Guinette, donjon qui accueillit Ingeburge de Danemark, épouse malheureuse de Philippe Auguste qui l’y enferma pour des raisons restées mystérieuses le lendemain de leur nuit de noces.

Nous pouvons de cet endroit admirer le point de vue sur Étampes (voir photo d’en-tête), une ville pleine de cachet et traversée par 7 rivières, ce qui lui vaut d’être appelée la petite Venise d’Ile de France.

Nous redescendons vers la ville que nous traversons remarquant au passage des vieilles maisons et l’église Saint-Gilles.

Des marques au sol nous indiquent que nous suivons le chemin de Tours démarrant de Paris vers Saint-Jacques de Compostelle.

Nous longeons ensuite les anciens remparts et la rivière des Prés et passons près de la Pergola de la Douce France, un vestige de l’exposition art déco de 1925 à Paris.

Nous remarquons notamment une sculpture de sanglier réalisée par Pompon (à l’extrême droite sur la photo). Etait-ce un présage de ce qui nous attendrait par la suite ?

Nous sortons de la ville en empruntant une ancienne voie romaine.

Nous montons alors sur un plateau où nous allons zigzaguer quelque temps à travers les champs et les bois. Le terrain est alors assez praticable.

Aux abords du lieu-dit La Malmaison, qui rappelle à certains la randonnée de début de semaine, les choses se gâtent.

Des hordes de sangliers ont en effet défoncé les chemins herbeux que nous devions emprunter. Nous progressons avec peine du fait de la couche épaisse de terre qui colle à nos chaussures.

Heureusement cela ne dure pas trop longtemps et le chemin que nous retrouvons nous paraît bien agréable malgré les flaques d’eau et la boue qui le recouvre par endroits.

Avec toutes ces péripéties, il est presque 13h30. Les estomacs commencent à crier famine et la pluie normalement attendue pour 15h commence à tomber. Par chance, nous arrivons à Ormoy, lieu prévu pour notre déjeuner. Nous admirons le point de vue qui s’offre alors sur la Juine et un vieux pont du XVIIIème siècle.

Dédaignant les tables de pique-nique situées près du pont, nous optons pour l’abri d’un vieux lavoir juste à côté et qui nous permettra de déjeuner au sec. Nous savourons alors les douceurs et boissons revigorantes apportées par certains.

Nous repartons ensuite en suivant la vallée de la Juine. L’ouverture dominicale exceptionnelle de la grille du poney-club de l’Ile d’Étampes, pour cause de concours de saut d’obstacle, nous permet d’éviter un tronçon de route et d’entrer directement dans la base de loisirs.

Nous cheminons alors sur des sentiers aménagés. L’endroit est bien désert et les attractions à l’arrêt pour l’hiver.

Les seuls êtres vivants que nous croisons sont des oies bernaches.

Une petite photo de groupe,

et nous voici repartis vers la ville d’Étampes.

Nous traversons quelques canaux et admirons les édifices remarquables de la cité dont la Collégiale Notre-Dame-du-Fort et les hôtels attribués aux maîtresses de François 1er et Henri II, toutes deux titrées duchesses d’Étampes.

Nous retrouvons ensuite la gare et la tour de Guinette qui la surplombe, nous promettant de revenir par meilleur temps et terrain.

Merci à nos 12 randonneurs pour leur endurance et leur bonne humeur ainsi qu’à Gisèle pour ses photos.

A bientôt de nouveau sur les chemins.

Thomas

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Un avis sur « Retour sur la rando du 26 janvier 2025 »

  1. J’avoue que, pour ma part, la motivation n’y était pas en ce dimanche matin …et que tous les motifs étaient bons pour rester bien au chaud sous la couette à soigner un fichu rhume plutôt que d’aller randonner sous une météo peu clémente à travers des chemins parfois bien gadouilleux !
    Bravo à ces courageux marcheurs et un grand merci à Thomas pour ce récit qui donne envie d’aller faire cette randonnée et découvrir la Vallée de la Juine sous un beau ciel bleu !
    A la prochaine
    Bernadette

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